D’accord avec Thierry Blaszezyk. Au contraire, il importe de professionnaliser, de fonctionnariser les grands élus, trop précaires, stressés et superficiels aujourd’hui, de sorte que la qualité de la législation d’en ressent lourdement : la démocratie participative du Conseil National de la Refondation est trop lente au démarrage, les réformes absurdes du droit familial depuis plus d’un demi-siècle ont mené à “l’éclatement des familles” (Martine Aubry), à “la pauvreté des familles monoparentales” (Johanna Rolland), la réglementation économique est désorganisée dans nombre de branches professionnelles, le cadre juridique de la laïcité doit être modernisé pour une meilleure éducation morale, la politique internationale navigue souvent à vue. Il n’y a aucune raison sérieuse de limiter les mandats dans le temps, pas plus pour les politiques que pour les boulangers (“je suis un professionnel de la politique” Jacques Chirac). L’heure n’est pas à la démagogie. Il est temps aussi de prévoir un financement public sérieux des partis politiques, ou alors laissons faire les entreprises, comme aux USA ou en Allemagne, où les budgets des partis français, les procès de Nicolas Sarkozy sont vus comme dérisoires à juste titre. Concentrons-nous sur la réduction des inégalités, plutôt que de promouvoir la démagogie et “la diversité”, le résultat concret étant que les partis antisémites de “gauche” et de droite auront attiré plus de 50% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle de 2022.

On a le chic en France pour créer des sujets des débats là ou y en a pas,je suis à mon troisième mandat de maire commune de 700 habitants.Ce qui intéresse les gens c’est qu’on s’occupe d’eux.Si on veut être écouté par les femmes les hommes de notre beau Pays ce sera avec des propositions et non avec de la démagogie.