Il n'est pas question de toucher aux 577 circonscriptions législatives, dont les 577 députés doivent anticiper l'hébergement de leurs permanences parlementaires dans les locaux de 577 conseils d'arrondissements, urbains ou intercommunaux, d'une quarantaine d'élus chacun, à élire au suffrage universel direct, tous les sept ans, afin de veiller notamment aux dossiers de l'énergie et des infrastructures de réseaux, car les départements et les communes ne pourront pas toujours tout faire.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/05/07/legislatives-le-projet-d-emmanuel-macron-d-instaurer-une-part-de-proportionnelle-conteste-au-sein-meme-de-la-majorite_6232036_823448.html

Concernant les villes composées de plusieurs arrondissements, autrement dit, peuplées de N fois 120 000 habitants, comme Paris, Marseille, Lyon et d'autres, le président de la République a raison de recommander l'élection du maire et du conseil municipal au suffrage universel direct, une autre année, tous les sept ans aussi, encore et toujours.

Cela se passe très bien, par exemple, à Toulouse, ville rose (500 000 habitants, 69 conseillers municipaux).

Ces 577 conseils d'arrondissements homogènes remplaceront avantageusement les 1254 intercommunalités actuelles et hétérogènes, à commencer par les 21 métropoles, les 14 communautés urbaines, les 227 communautés d’agglomération, plus anonymes les unes que les autres.