La France et l'Occident, qui orchestrent la globalisation œcuménique et multilatérale, ne peuvent pas être indifférents à l'Océanie, sous prétexte que c'est le continent le plus lointain et le moins peuplé. Nul ne doit être oublié.
C'est particulièrement vrai pour la France. Madrid a beaucoup à faire à Buenos Aires, Rome à Addis-Abeba, Washington à Pékin, Stockholm à Moscou, Athènes à Damas, Berlin à Tokyo, enfin Londres à New Delhi avec le soutien de Prague, Ottawa et Port-au-Prince : mais la France ne peut pas se dédouaner de tous les problèmes du monde et c'est pourquoi les matchs de rugby Nouvelle-Zélande France sont toujours des temps forts à Auckland.
Sans doute faut-il anticiper la fusion à long terme des 22 territoires de la Communauté du Pacifique en un seul Etat-nation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_du_Pacifique). Dans tous les cas de figure, le lien Paris-Auckland sera structurant et l'espace de l'Océanie demeurera un témoignage spirituel de culture communautaire dans notre monde globalisé.