Depuis le démantèlement improbable des PTT par un gouvernement socialiste au début des années 1990, l'infrastructure numérique s'est considérablement fragilisée, même si elle s'est brillamment mondialisée, puisque 0,32% des Africains avaient le téléphone en 1990 et 5 milliards de terriens détiennent une carte SIM en 2024.
La dispersion des rares compétences dans un trop grand nombre d'opérateurs et d'entreprises, dans un pays donné, la France par exemple, s'avère contreproductive et à hauts risques : la stabilité du système ne tient plus qu'à la vue d'ensemble réservée à un nombre infime d'experts. Le retour au monopole naturel est désormais inéluctable afin de converger vers un schéma directeur lisible dans ses fonctions et son architecture.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/23/panne-informatique-le-numerique-et-ceux-qui-le-maitrisent-exercent-desormais-une-position-dominante-au-dela-des-etats_6256032_3232.html
L'heure est à l'agrégation, non plus à la dispersion, à l'atomisation, pour des raisons de sécurité systémique.