Vers un féminisme du réel.

Depuis le 1er janvier 2023 les pensions alimentaires sont automatiquement versées par l'intermédiaire de l'Agence de recouvrement et d'intermédiation des pensions alimentaires (Aripa) gérée par la Caisse d'allocation familiale (CAF) et la Mutualité sociale agricole (MSA) quel que soit le type de décision (divorce judiciaire, divorce par consentement mutuel extra-judiciaire, décision du juge concernant l’exercice de l’autorité parentale pour les parents non mariés ou divorcés, titre exécutoire délivré par la CAF. ) Ce que je veux denoncer c'est l'obligation qui est faite aux créanciers d'aliments de mettre en cause le débiteur ce qui oblige souvent la femme à prendre contact avec l'homme qu'elle a fuit le plus souvent. Je suggère par exemple de modifier l'article L262-10 du code de l'action sociale et des familles qui subordonné le droit au revenu de solidarité active à la condition que le foyer fasse valoir ses droits : 1° Aux créances d'aliments qui lui sont dues au titre des obligations instituées par les articles 203, 212, 214, 255, 342 et 371-2 du code civil ainsi qu'à la prestation compensatoire due au titre de l'article 270 du même code ; 2° Aux pensions alimentaires accordées par le tribunal au conjoint ayant obtenu le divorce, dont la requête initiale a été présentée avant l'entrée en vigueur de la loi n° 75-617 du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce. Ce texte est punitif . Les femmes dont la rupture avec leur partenaire était violente ne souhaitent avoir aucun contact avec ces derniers . Les CAF exigent la preuve d'une action judiciaire envers les créanciers d'aliments ou une raison de cette inaction . Certaines femmes sont découragent de cette procédure à encore mener Elles renoncent purement et simplement et tombent dans la précarité si elles ne sont pas accompagnées dans cette démarche administrative ou judiciaire.

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