Les pilotes de la convention

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Pour une économie féministe socialiste

L’une des plus grandes inégalités entre les hommes et les femmes et qui permet à tant d’autres maux de prospérer reste l’inégalité économique. Il est essentiel que cette convention pose la question de la réalisation de l’égalité matérielle entre hommes et femmes en sortant des logiques capitalistes et néolibérales qui se contentent simplement de la question de l’égalité salariale. Même si celle-ci reste une question cruciale, le projet féministe socialiste doit se donner pour ambition de transformer en profondeur notre façon de concevoir l’économie pour permettre l’émancipation des femmes (mais en réalité de tou.te.s car une économie féministe socialiste profitera à tout le monde). Au sein du parti, il est essentiel que soit créée une instance qui entame une réflexion permanente sur le lien entre le projet socialiste et féministe en investiguant les travaux des grandes figures historiques du féminisme socialiste, des grand.e.s économistes, sociologues, philosophes dans toutes leurs diversités (classe, ethnicité, religion, etc.) et leurs propositions pour lutter contre les inégalités, les discriminations et les violences. Ce travail d'investigation devra servir à l'élaboration de matériel de formation pour les militants et les cadres du parti. En-dehors du parti, en concertation avec les organisations syndicales et avec les associations féministes, il faut impérativement repenser lors de grandes concertations la question du « travail » au sens très large du terme et de la place qu’il occupe dans la place des femmes (et des hommes). Qu’il s’agisse des conditions d’emplois (congé menstruel, congé parental, etc.), des types d’emplois (dégenrer le marché du travail, etc.), mais également du travail domestique qui n’est pas rémunéré et pourtant essentiel (et qui a été historiquement imposé aux femmes). L’objectif de cette concertation serait de construire un projet politique économique concret (aux différentes échelles locales, nationales et européennes) afin de réguler le marché du travail actuel et de le rendre plus juste et supportable, notamment envers les femmes. Dans un second temps, le parti devra s’interroger sur les limites de ce cadre économique traditionnel et se pencher sur la question des modèles alternatifs pour créer une économie féministe socialiste comme par exemple l’économie collaborative en soutenant et en encourageant les associations et coopératives de femmes qui œuvrent chaque jour à la création d’un modèle économique solidaire et durable fait par des femmes pour soutenir d’autres femmes (mais pas que). Cette question devra également prendre en compte l’enjeu primordial que ces organisations jouent dans les secteurs où les femmes sont sous-représentées et très souvent malmenées ou discriminées et comment celles-ci peuvent être une source d'inspiration pour la conception et la mise en place de politiques publiques ou l'administration des services publics. De plus, penser à la place qu'un tel modèle économique pourrait prendre pour venir en aide, soutenir et accompagner sur le long terme les victimes de VSS et de violence conjugale en parallèle de politiques publiques ambitieuses est également très important. Il est donc indispensable que le parti socialiste redevienne un lieu d'émulation intellectuelle ouvert sur le monde et qui permette de construire le socialisme écologique mais aussi féministe de demain !

La cause des femmes est une cause socialiste

La cause des femmes est une cause socialiste C’est un fait : les sections socialistes comptent moins de femmes que d’hommes. Cela implique un moindre investissement des femmes et une moins grande représentation chez les dirigeants et chez les élus. Ce n’est pas acceptable et notre devoir de socialistes est de remédier à ce déséquilibre inégalitaire et d’y apporter des solutions. Nous allons tenter de donner quelques réponses à cette incongruité dans cette contribution. Nous sommes fières et fiers Audois.e.s à être un département dirigé par une femme, Hélène Sandragné, avoir une sénatrice (sur deux postes) et avoir pu dans le cadre de nos alliances aux législatives, présenter une femme dans chacune des trois circonscriptions. Nous sommes fièr.e.s d’appartenir à un parti qui le premier a donné la parité avec des contraintes pour les partis. Nous savons également l’action de notre direction nationale ces dernières années et nous saluons la mise en place de la cellule d’écoute et d’accompagnement ainsi que la commission pouvant statuer sur les violences sexistes et sexuelles. C’est positif mais il est nécessaire d’aller plus loin. Tous les scrutins de liste doivent comporter un minimum de 40% de femmes quelque soient les accords politiques avec les autres formations de gauche. Les têtes de liste municipales ou sénatoriales doivent pour 40% au moins être des femmes Garantir à toutes les femmes le droit à l’IVG et inscrire ce droit dans la Constitution Répartir les 577 circonscriptions en plusieurs strates selon leur chance de victoire et organiser la parité hommes/femmes dans toutes ces strates Former régulièrement nos cadres nationaux et fédéraux à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles S’assurer que les cours d’éducation sexuelle à l’école soient effectifs, doubler les séances annuelles d’éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées et donner les moyens à l’Education nationale pour y parvenir Mettre fin à la discrimination en matière de salaires et revaloriser les métiers occupés majoritairement par des femmes Faire des premiers secrétariats national et fédéral des binômes homme/femme (un premier secrétaire et une secrétaire adjointe ou une première secrétaire et un secrétaire adjoint de la même sensibilité) Initier la parité également dans les intercommunalités Répartir les responsabilités des délégations municipales à égalité entre femmes et hommes Favoriser l’implantation de centres du planning familial sur tous les territoires Supprimer les financements publics aux partis qui ne parviendraient pas à avoir au moins 40% de femmes élues au Parlement Copier l’Espagne en mettant en place des tribunaux spécialisés pour le droit des femmes Apporter des aides aux associations du type « Le Nid » qui assurent l’accueil des femmes victimes de violences ou quittant la prostitution Assurer la gratuité des frais de justice pour les femmes qui luttent contre les impayés des pensions alimentaires Donner les moyens et la formation aux forces de l’ordre pour le traitement des cas de violences familiales et assurer le suivi de la protection des victimes A l’heure où les extrêmes droites arrivent aux affaires dans plusieurs pays et où le danger existe en France, notre parti doit avancer sur cette question fondamentale dont l’enjeu politique est essentiel. Les violences sexuelles et sexistes sont rendues positivement visibles et notre parti sera dans son rôle en présentant des mesures permettant d’aller plus loin dans l’égalité. Premiers signataires : Evelyne Blanc et Serge Méry Section de Narbonne

Accélérer et faciliter le relogement des victimes de violences

Bonjour, avec quelques-uns nous avons comme projet de faire modifier les conditions d'attributions de logement pour les victimes de violences. Qui sommes nous : Des citoyennes et citoyens engagés, des professionnels du social, de l'immobilier, de l'accompagnement des victimes, des responsables associatifs, des élu-es impliqué dans cette cause d'intérêt général. Nous avons créé le collectif VDV.  Ce que nous voulons faire : Nous avons besoin de vous pour aider les victimes de violences à se RELOGER le plus rapidement possible en logement social.  Pour ça nous devons faire changer le code de la construction et de l'habitat par décret, il s'agit de l'article L441 sur les conditions d'attribution des logements. Nous devons rencontrer les ministres du logement et de l'égalité entre les hommes et les femme, de la diversité et de l'égalité des chances.  Quelle est la situation :  Actuellement quand une victime doit quitter le logement à cause de violences, un vrai parcours du combattant s'enclenche qui dure souvent des mois et des mois, un parcours qui ne répond pas à la situation d'urgence et qui génère des violences supplémentaires.  Tout d'abord il faut porter plainte, ensuite il faut monter un dossier de demande de logement " contingent prioritaire", en même temps il faut trouver un logement d'urgence qui souvent est l'hôtel ce qui est inadapté, surtout avec des enfants et constitue quelque par une sorte de violence supplémentaire.  Ensuite une fois le dossier validé "contingent prioritaire", un bailleur social est saisi, il a quinze jours à un mois pour recevoir la victime, étudier son dossier puis trouver un logement adapté qui n'est pas forcément disponible immédiatement. Pour finir ces victimes doivent passer en commission, opposées à deux autres dossiers et enfin à la suite de toutes ces étapes, elles peuvent finalement être relogées. Cela prend souvent des mois, ce n'est pas adapté et c'est une réelle source d'angoisses et de violences supplémentaires. Ce que nous proposons c'est de créer un dossier ultra prioritaire  VDV, Victimes de Violences" qui ne soit pas opposés en commission d'attribution : un dossier pour un logement. Ce dossier VDV comporte un process de gestion d'urgence afin d’accélérer et d'améliorer la prise en charge, en résumé ça donne ça : la victime est accueillie et identifiée comme victime par un tiers professionnel ( police, cauva, travailleur social, RH de l'entreprise, association d'aide aux victimes etc ) , dès lors le tiers accueillant remplit un dossier  VDV qui est envoyé de suite à l'ensemble des bailleurs du bassin de recherche de logement de la victime et qui répond à ses ressources et sa composition familiale ( souvent il y a les enfants ), et oriente la ou les victimes vers une association ou un organisme de prise en charge et d'accompagnement des victimes. Dès réception les bailleurs bloquent et envoient à l'association qui accompagne l'ensemble des logements disponibles et adaptés, l'association et la victime choisissent le logement adequat, les autres logements sont remis à disposition, le dossier  VDV passe en commission d'attribution sans être opposé et la victime peut intégrer le logement. Nous avons calculé que nous pouvons arriver à moins d'un mois de délais pour que les victimes se voient attribuées un logement, ce qui répond à l'urgence et réduit considérablement les délais. Pour faciliter les ouvertures de droit et la prise en charge des victimes nous proposons de créer une APL d'urgence via une convention avec la CAF qui permettra au bailleur de déclencher en urgence un versement APL ou AL si les logements ne sont pas conventionnés et ainsi diminuer le reste à charge pour la collectivité ou les victimes.  Nous avons rencontré  plusieurs parlementaires dont les député-es Thomas Cazenave, Alain David, Nicolas Thierry, Marie Noel Battistel et les sénatrices Marie Claude Varaillas et Laurence Harribey, nous sommes également soutenus par des élues de proximité, responsables associatifs ..