On ne saurait trop insister sur l'idée simple, et pourtant méconnue, selon laquelle la priorité de notre continent, dont la principale raison d'être est de faire médiation entre l'Etat-nation et l'ONU, est de définir clairement ses frontières extérieures, du pôle nord au Rio Grande et à la mer Méditerranée, de l'Océan Pacifique en Californie jusqu'à la frontière ouest de l'ex-URSS de 1990, la Finlande et Chypre justifiant deux études spécifiques qu'il n'y a pas lieu d'approfondir ici. Cela n'a pas de sens que l'Otan se réunisse à Vilnius en Lituanie, en tout cas.