L'arc républicain, LFI et RN - Veiller

Qu'il soit de gauche ou de droite, c'est-à-dire favorable à une répartition plus au moins égalitaire du patrimoine et du revenu, un parti politique est dit appartenir à l'arc républicain, s'il recherche un équilibre juridique entre l'Etat, l'Eglise, l'Entreprise, la Famille et l'Ecole, en France, en Occident et dans le Monde, afin de régler et contrôler un système certes complexe, mais vite risqué si on fait n'importe quoi.

LFI n'est pas dans l'arc républicain, car il ne reconnaît pas l'existence de l'Eglise, de la religion plus généralement, comme pôle structurant de la société réelle. C'est la raison de fond de son hostilité à Israël, taxé honteusement de "terrorisme d'Etat", à la limite du négationnisme.

RN, toujours plus silencieux, en voie de rapprochement avec LR ("le cordon sanitaire est très très loin" Bruno Retailleau, sénateur de Vendée), intègre des élus républicains, comme Thierry Mariani par exemple et s'ouvre aussi au dialogue interreligieux, comme le maire de Perpignan Louis Aliot. L'idéologie étroitement nationaliste est passablement dépassée toutefois par les nouveaux défis universalistes de la globalisation : le RN, trop peu préparée aux coopérations multilatérales, n'a pas de stratégie internationale, ce qui est calamiteux si on veut réduire les flux migratoires et malgré le progrès de l'abandon du sigle FN, il conserve la flamme fasciste dans son logo. Ne soyons pas naïfs encore : les tentations violentes du totalitarisme, du court-circuitage des institutions et des corps intermédiaires, de l'antisémitisme sans foi ni loi persistent chez certains de ses militants et élus incultes.

Veiller.

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