La déréglementation, les émeutes urbaines, la priorité de l'éducation morale et populaire

"Ce qui est terrible, c'est qu'on parle d'une poignée d'individus, peut-être quatre ou huit pour mon domicile, une trentaine la veille, sur une ville de 33.000 habitants. Avant, il y avait un vrai vivre ensemble, ça a totalement disparu entre voisins, entre communautés, entre quartiers, mais ça a même disparu au sein du noyau familial. Il va falloir vraiment qu'on se donne des moyens d'avoir un sursaut républicain et de remettre debout la République". - Vincent Jeanbrun, maire LR de L'Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne - Dire qu'on n'a affaire qu'à une poignée d'égarés, c'est vraisemblable. Plus important, ensuite, il y a la question du vivre ensemble. Soutenir que le vivre ensemble existait jadis, c'est une plaisanterie : il n'y a plus de guerres quasiment et la situation est globalement sous contrôle, en France, en Occident et dans le Monde. Il est vrai toutefois, et c'est un excellent point, que la convivialité laisse encore à désirer, à tous les étages, depuis le niveau mondial jusqu'à la famille. C'est le résultat si prévisible de la déréglementation morale, politique, familiale et économique, cette politique irresponsable qui a été menée par la droite puis la gauche. Nous allons populariser davantage les notions de base.

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