Un bon début

Suggéré par
11 janvier 2024

Le président socialiste fait succéder un jeune Premier ministre socialiste à une solide Première ministre socialiste.

"Je ne conçois pas une société sans ordre et sans règles"

Gabriel Attal

Un rappel des fondamentaux est toujours utile. La discussion va porter ensuite sur l'énonciation de règles crédibles, au sens d'une soutenabilité dans l'espace et le temps.

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Réponses récentes

  • J’ai 50 propositions de réformes, mais il faut commencer deux d’entre elles :
    • la fonctionnarisation et le financement par l’Etat de quatre partis politiques (PS, PC/LFI, LRM/Modem/verts, LRN) ;
    • le Concordat avec éducation morale dominicale obligatoire pour toutes les générations,


    De ce point de vue, le Haut-Commissaire au Plan François Bayrou, qui sort d’un cauchemar de sept années sur “le scandale des assistants européens Modem” dont on a eu peur qu’il l’envoie en prison, a raison de mettre de l’ambiance.

    https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-le-depute-modem-jean-louis-bourlanges-accuse-francois-bayrou-d-affaiblir-le-parti-centriste-20240208
  • Après un début catastrophique et insolent, dénigrant l’école publique inclusive, au nom d’une culture séparatiste, irresponsable et suicidaire (“une bonne école publique résout 75% des risques sur l’habitat de proximité” Jacques Chirac), Amélie Oudéa Castéra commence à se ressaisir, en souhaitant protéger le nécessaire élitisme républicain des classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs, lesquelles n’ont pas vocation à cautionner la démagogie de l’ouverture à tous les vents de l’opportunisme et de la corruption, dont le résultat est la déréglementation et l’incompétence contreproductives, à hauts risques.

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-recteur-de-paris-claque-la-porte-et-presente-sa-demission-a-amelie-oudea-castera-20240202
  • Selon Le Monde, le plein-emploi serait une obsession présidentielle.

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/26/plein-emploi-macron-durcit-le-ton-pour-repondre-a-son-obsession_6213157_823448.html

    Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire dans la presse (de gauche ?)

    La réalité est que le plein-emploi est une obligation constitutionnelle. “Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi”

    Préambule du 27 octobre 1946 de la Constitution de la Ve République du 4 octobre 1958
  • “Il faut donner des perspectives positives”

    Manuel Bompard, député PC/LFI de Marseille

    Cela faisait longtemps que LFI n’avait pas dit quelque chose de sensé.

    Le gouvernement, avec ses indispensables secrétaires d’Etat bientôt nommés, le CNR doivent songer à travailler plus sérieusement à une législation, une réglementation constructives. La déréglementation sans foi ni loi est un naufrage.

    https://www.lefigaro.fr/politique/gabriel-attal-prepare-un-programme-de-souffrance-generale-cingle-manuel-bompard-20240122
  • “La précarité administrative est complètement inefficace”

    M. Emmanuel Macron, président de la République

    “En l’île d’Utopia, chacun est docteur en droit, car les règles y sont simples et peu nombreuses”

    Thomas More
  • Le gouvernement est extraordinairement resserré, avec seulement onze ministres de plein exercice.

    https://lcp.fr/actualites/gouvernement-attal-11-ministres-de-plein-exercice-et-3-ministres-deleguees-le*

    Attendons la nomination des indispensables secrétariats d’Etat aux grands domaines techniques, l’énergie, l’équipement, les transports, les télécommunications, le logement, ainsi qu’à des thématiques structurantes de la société (la famille).

    Il est possible aussi que Catherine Vautrin soit entourée de trois secrétaires d’Etat spécialisés sur les branches professionnelles du travail, la santé, la solidarité.

    Il y a tant à faire, dans le recentrage de la législation sur les valeurs.
  • Entre nous, le séparatisme scolaire est lamentable.

    Si tous les parents procédaient ainsi, le communautarisme serait explosif, la mission universaliste de la France serait discréditée.
  • Attendons la nomination des ministres délégués ou secrétaires d’Etat pour y voir plus clair dans l’architecture du gouvernement.

    Par ailleurs, il faut savoir que ce n’est pas le morcellement de la recherche, mais l’émiettement du développement, avec beaucoup d’opérateurs inutiles et sans responsabilités effectives, qui freine la production.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/12/monsieur-le-president-faites-confiance-aux-chercheuses-et-aux-chercheurs-laissez-nous-travailler_6210480_3232.html
  • Après les naufrages de la diplomatie française à Damas et Moscou, il était urgent de changer de ministre des Affaires étrangères.

    Stéphane Séjourné, comme Gabriel Attal, n’a plus l’âge des blagues de potaches.

    L’insouciance, c’est terminé.
  • La constitution d’un nouveau gouvernement est un moment difficile.

    Politique de la nationalité, politique de la laïcité, politique familiale, politique scolaire, politique économique, politique internationale : il s’agit beaucoup moins de faire face aux futures échéances électorales, ou à une Assemblée nationale sans majorité absolue, que d’identifier des responsables compétents, préparés à faire face aux réalités.

    A titre d’exemple, la filière numérique télécoms/informatique/électronique
    (5% de l’emploi) coince, pour des raisons de sous-rémunération des professions techniques certes (passons sur les préretraites hallucinantes et à bon compte à financer),

    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-etat-revalorise-les-salaires-de-ses-contractuels-experts-du-numerique-20240111

    mais aussi, à cause d’un renoncement surréaliste à la notion classique de schéma directeur, de Plan, cette “ardente obligation” (Charles de Gaulle) : le retour d’un Haut-Commissariat au Plan était impératif, accélérons en ce sens, un démarrage effectif du Conseil national de la refondation est également requis.

    Il va falloir songer à former des administrateurs dignes de ce nom, à remettre la charrue avant les bœufs, à structurer un ministère de l’Equipement qui soit utile.

    “Je me pose souvent la question du retour au monopole naturel” Jean-Noël Barrot, ministre des Télécommunications). Le défi des compétences est massif.

    Quel temps, quel espace perdus.