Presentation du chantier Santé

POURQUOI ?

Notre système de santé est à bout de souffle. L’hôpital craque : soignants épuisés, services saturés, lits supprimés. Les inégalités dans l’accès aux soins se creusent, du fait de la désertification médicale qui frappe de nombreux territoires et prive 6 millions de Français d’un médecin traitant.  C’est le Pacte social qui est en jeu, lorsque la République ne tient plus sa promesse d’égalité́ entre les citoyens. Notre santé ne doit dépendre ni de notre code postal, ni de notre compte en banque ! 

Le Pôle « Santé et lutte contre la Désertification médicale » et la Commission Nationale Santé du Parti socialiste ont proposé six axes de travail majeurs pour refonder notre système de Santé, et lui donner les moyens et le cadre nécessaires pour affronter les défis de demain : 

  • L’hôpital public
  • Les déserts médicaux
  • La santé mentale
  • La santé au Travail 
  • La santé environnementale 
  • Les leçons de la crise sanitaire de 2020

Le sujet de la Prévention, multiforme (prévention primaire, secondaire, tertiaire) doit être traité de manière transversale et irriguer l’ensemble des thématiques. Dans notre pays, les politiques de prévention en santé souffrent d’un cadre vieillissant et d’un manque de moyens chronique. Repenser la prévention comme l’un des piliers de notre futur système de santé permettra non seulement d’améliorer l’état de santé général des Français, mais aussi de participer à l’équilibre financier de notre modèle social en favorisant une prise en charge précoce des patients. 

COMMENT ? QUAND ? 

En raison d’un calendrier contraint en 2025, les travaux du nouveau chantier consacré à la santé devront être finalisés d’ici le mois de mai 2025 – sans compter un éventuel temps de présentation à Blois au mois d’août suivant. 

La phase de contribution sera lancée suite au webinaire ouvert à l’ensemble des militants le 29 janvier, par la mise en ligne d’une « base de travail » reprenant les grandes lignes du programme de travail du SN et de la CNS produit en 2023 et enrichi des propositions formulées depuis dans ce cadre. 

L’ensemble des militants, sections et fédérations sont invités à contribuer entre février et mai 2025, sans contrainte de format, pour enrichir et amender cette base de travail. Le Secrétariat national, la Commission Nationale Santé du Parti et le Comité de pilotage rédigeront, à partir de ces contributions, une proposition de projet « Santé » pour le Parti socialiste, qui sera présenté et à nouveau discuté avec les militants au Campus de Blois.

QUI ? 

Un Comité de pilotage sera chargé de valider les grandes étapes de la concertation, et de travailler à la rédaction du livrable final. Les missions du copil sont les suivantes : 

  • Valider les orientations qui seront soumises à la contribution des militants ; 
  • Vérifier et évaluer la bonne marche des travaux, et appuyer les fédérations dans les travaux de consultations des militants qu’elles souhaiteraient tenir localement ; 
  • Recueillir des avis et des travaux d’expertise pour enrichir le projet ; 
  • Conduire la rédaction du livrable final ; 
  • Travailler en étroite collaboration avec le Pôle Santé et la Commission Nationale Santé, qui ont coordonné les travaux du Parti sur la Santé au niveau national depuis 2 ans. 

 

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Réponses récentes

  • Cela fait trente ans qu’on n’arrête pas de mettre en place des mesures qui multiplient les situations d’exclusion (exonérations sur les bas salaires, fiscalisation des recettes de la Sécu santé, prises en charge de cotisations mutuelles des salariés par les entreprises qui désolidarise salariés et retraités, etc.). Le 100% Sécu santé, la suppression des branches pour sécuriser et mutualiser, la suppression des exonérations me semblent de meilleurs choix que toutes les cavalerie en cours.
  • Vous avez tout à fait raison. En France, le financement de la santé repose largement sur un système collectif, principalement assuré par la Sécurité sociale. En 2023, la Sécurité sociale et l’État ont financé environ 80,1 % de la consommation de soins et de biens médicaux.Les organismes complémentaires, comme les mutuelles et les assurances, contribuent également, mais dans une moindre mesure, à hauteur de 12,4 %. Toutefois, ce modèle de financement collectif, aujourd’hui ne permet plus de garantir un accès équitable aux soins pour tous les ménages. Le déremboursement de nombreux médicaments, soins d’optiques, dentaires, les franchises médicales et les dépassements d’honoraires etc.. le reste à charge pour les patients est exponentiel ! On constate que chez les ménages aux revenus les plus modestes, certains renoncent à se faire soigner. Je me pose deux questions : Est-ce que l’état ne pourrait pas plafonner le reste à charge, voir exonérer les ménages les plus faibles et les patients atteints de maladies chroniques par exemple de toute participation financière ? Pour compenser ces couts supplémentaires et les couts en général de santé, ne pourrait-on pas augmenter la contribution des entreprises les plus riches au financement de la santé ? Cela pourrait réduire les inégalités sociales en allégeant à la fois le fardeau fiscal des ménages mais aussi celui des petites entreprises.
  • Il me semble qu’on ne peut pas traiter la question de la santé sans parler de son financement qui doit être collectif.
  • Oui, l’hôpital public est un pilier de la République, confronté à des problématiques majeures, il est un élément clé de notre système de santé et du bien-être pour toute personne, pour offrir a un niveau de vie suffisant, pour assurer sa sa santé, celle de sa famille. l’accès aux soins pour tous, est une évidence, mais dans les faits cependant, le constat est bien qu’une partie de la population éprouve encore et toujours des difficultés pour accéder à des soins, les obstacles peuvent être nombreux, d’ordre social, culturel, administratifs, géographique…
  • Si la prévention est bien un axe prioritaire, alors pourquoi ne pas mettre le point santé environnement en premier suivi immédiatement de du point désert médical ?
    Ma réponse est donc oui mais pas dans cet ordre.
  • Oui