Les pilotes de la convention

Participez à la visioconférence de lancement de la convention mercredi 19 avril à 20H

Publiez vos idées,
votez pour celles des autres

Le Parti Socialiste, changer enfin la vie des classes populaires

Redonner espoir aux classes populaires de voter pour le Parti Socialiste et d’éradiquer enfin les inégalités de destin, les inégalités sociales En préambule 1 - Cette réflexion de Pierre Mauroy, qui a été oubliée ensuite, dans une interview accordée au « Parisien » - « Aujourd’hui en France », le 5 avril 2002 : « Il faut utiliser les mots de travailleurs, d’ouvriers ou d’employés : ce ne sont pas des gros mots ! La classe ouvrière existe toujours. Pour le premier tour, et le second, il faut donc des gestes à l’égard du mouvement populaire ». Carrément à l’opposé de l’électorat proposé par Terra Nova au Parti Socialiste, Pierre MAUROY lui raisonnait en classes sociales et il avait raison. 2 – Cette citation de Léon Blum « Pour être socialiste » "On est socialiste à partir du moment où l'on a cessé de dire « Bah ! c’est l'ordre des choses ; il en a toujours été ainsi, et nous n'y changerons rien », à partir du moment où l'on a senti que ce soi-disant ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d’égalité, de solidarité qui vit en nous." Une population est toujours très courtisée lors de la présidentielle par tous les candidats : les classes populaires, français et françaises de toutes origines et qui sont pratiquement délaissées pendant le mandat présidentiel. Cette population vivant aussi bien en ville qu’à la campagne, confrontée sans cesse au mur de l’argent, connaissant le mal de vivre de génération en génération, subissant sans cesse les injustices de la vie, ne possédant pas ou peu un patrimoine financier ou immobilier, ni un héritage en vue ou un réseau de relations pour entrevoir un avenir plus radieux pour eux et leurs enfants et comme le chante si fortement Jean FERRAT dans sa chanson « Ma France : celle qui ne possède en or que ses nuits blanches », doit croire à nouveau au Parti Socialiste pour changer leur vie. Les classes populaires sont aussi capables d’analyse, avoir l’esprit de synthèse et être source de propositions. Une population souffrant du mépris social des médias (combien de représentants de gens peu diplômés, peu qualifiés sur les plateaux de télévision si nombreux aujourd’hui sauf sur un fait particulier ?). Pour rappel, les ouvriers et les employés représentent environ 60% du nombre de salariés de notre pays, sans compter les chômeurs, les retraités issus des classes populaires et les divers allocataires issus de ce milieu, la jeunesse populaire et en n’ignorant pas aussi les autodidactes provenant de cette catégorie sociale. Les classes populaires ne votent pas pour un gouvernement de gauche pour avoir comme résultats : le chômage, un pouvoir d’achat en baisse, la CMU, les restos du cœur, l’emploi précaire ou le RMI/RSA mais pour vivre dans la dignité et le respect, pouvoir s’élever intellectuellement, professionnellement, culturellement et financièrement, avoir la perspective d’évoluer socialement pour eux et leurs enfants dans la société, exercer un emploi décent, se soigner, vieillir correctement. Un gouvernement de gauche animé par un(e) président(e) issu(e) du Parti Socialiste ne devra pas se contenter de la gestion de la mixité sociale (une cité HLM au milieu d’un quartier bourgeois ou quelques bons élèves venant des quartiers défavorisés admis dans les grandes écoles) mais de mener une véritable politique ambitieuse de promotion sociale des classes populaires sur l’ensemble du territoire de la métropole et d’Outre-Mer. 5 sujets à aborder : 1 – La question du chômage 2 - La jeunesse de milieu populaire ou de condition modeste des quartiers populaires, des cités HLM et des villages. 3 – Les habitants des cités HLM 4 - Une proposition face à l’abstention et au vote des classes populaires pour l’extrême droite. 5 - L’école de formation du Parti Socialiste enfin l’égalité réelle des chances pour les militants issus de milieu populaire de jeunes à seniors. 1 – La question du chômage, la première inégalité de toutes les inégalités pour les classes populaires. Le chômage, l’emploi précaire, le travail inintéressant exercé par défaut sont pour les classes populaires, pour qui le terme conscience professionnelle a une grande valeur, une véritable humiliation, un mépris, une déconsidération de soi, intolérables et insupportables. Que peut espérer un enfant pour le futur en naissant, pendant son enfance et sa jeunesse si ces parents sont au chômage ou exercent un emploi précaire ? Vis-à-vis des classes populaires, notre Parti doit se poser cette question primordiale pour ces citoyens : « Quel avenir professionnel durable pour ces citoyens de toutes origines jeunes ou adultes, femmes ou hommes, de faible niveau scolaire avec sans ou peu de qualification suite aux fermetures d’entreprises et d’usines, aux licenciements boursiers, aux délocalisations, au toujours plus de profits des gros actionnaires, à l’informatisation/robotisation/automatisation des emplois qu’ils auraient pu occuper, Sont-ils condamnés à être toute leur vie des RSA/RMI, employés précaires ou à temps partiel, employés CESU, chiffonniers, salariés pauvres, allocataires de minima sociaux, chômeurs,délinquants ou finir leur vie comme SDF ? » Cette question de l’emploi décent, mieux travailler et la retraite devra être la priorité première du programme de notre candidat(e) avec ensuite l’éducation/instruction, le logement et la santé Ce chômage qui engendre inégalités, exploitation, individualisme, violence, racisme, dépression, pauvreté doit être combattu avec tous les moyens que l’Etat possède Ce chômage qui creuse les divers déficits (caisses de retraite, sécurité sociale, le budget de la Nation…). Notre Parti doit devenir sur ce sujet si important le leader au sein du Parti Socialiste Européen et de l’Internationale Socialiste. Il faut revoir le système économique actuel et qu’il soit enfin dans l’intérêt des hommes et des femmes avec un partage équitable des richesses produites dans le respect de l’environnement et de la coopération entre tous les pays du monde en se montrant solidaire avec ceux qui sont pauvres. Et donc comment remettre en cause ce capitalisme financier avec son arme le libéralisme qui est n’est qu’au service d’une minorité de privilégiés ? 2 - La jeunesse de milieu populaire ou de condition modeste des quartiers populaires, des cités HLM et des villages. L’avenir de cette jeunesse ne peut pas être, ne doit pas être l’échec scolaire , le chômage, l’ennui, la solitude, ,la drogue, l’alcoolisme, les difficultés de se soigner et avoir un logement, devenir pour certains délinquants. Notre Parti doit pouvoir proposer à cette jeunesse de parents ouvriers, employés, salariés précaires, chômeurs ou en invalidité un véritable espoir dans l’avenir et de faire confiance au socialisme démocratique pour changer leur vie. L’encadrement associatif avec leur participation est une réponse au mal être de la jeunesse populaire. Nous devons construire un projet ambitieux digne de Léo Lagrange ce grand Homme du Front Populaire, avec les associations de mouvement d’éducation populaire, des fédérations sportives, les associations d’insertion des jeunes, les associations de prévention contre la toxicomanie, etc … 3 – Les habitants des cités HLM Organiser une conférence nationale avec les associations de locataires. Notre Parti doit écouter les habitants des « HLM » , et trouver les réponses réalistes et concrètes à leur mal de vivre : les habitants souffrant de diverses discriminations, des immeubles mal entretenus, les problèmes d’ascenseurs et de nettoyage, le bruit, l’ennui des jeunes, la pauvreté, les difficultés pour leurs enfants d’avoir un appartement, les soucis avec les locataires souffrant de troubles du comportement que l’Etat abandonne, problème identitaire pour un certain nombre de citoyens, la délinquance, la drogue ce fléau qui cause tant de soucis aux habitants et à leurs enfants, les services publics se réduisant, l’insécurité, une protection sociale de plus en plus menacée, les difficultés de transport, le droit à la culture/aux loisirs et au sport, ne pas pouvoir se soigner correctement, l’emploi qui diminue pour ceux qui n’ont pas ou peu de qualification ou sont en situation d’échec scolaire ……. Un audit de chaque quartier sera réalisé avec les associations et diverses institutions sans ignorer la participation des habitants qui y vivent. Un plan adapté à chaque quartier sous l’autorité d’un sous-préfet sera mis ensuite en place avec les moyens financiers, humains et matériels avec un comité de suivi dont les habitants composeront le tiers de celui-ci. 4 - Une proposition face à l’abstention et au vote des classes populaires pour l’extrême droite. Nombre de citoyens de milieu populaire vivant en cités HLM, en zones rurales ou dans les quartiers populaires votent pour l‘extrême droite ou s’abstiennent par désespérance sociale causée par le chômage, la délinquance, l’environnement de vie ne permettant pas d’être heureux, l’insécurité, la pauvreté, le problème des transports, un avenir sans espoir, pouvoir se soigner et leurs enfants qui s’ennuient avec en plus la crainte de la drogue. Nous devons retrouver ces électeurs. Je propose à notre Parti de créer une commission composée de 3 tiers* qui pourrait être nommée "Analyse, réflexions et propositions face à l'abstention ou le vote pour le l’extrême droite des citoyens de milieu populaire". Cette commission permettra d’apporter des propositions réalistes et crédibles au projet du Parti Socialiste qui pourront changer concrètement la vie de ces citoyens et citoyennes de milieu social défavorisé de génération en génération bien souvent. Les 3 tiers* : - le premier : les élus socialistes - le deuxième : des experts (sociologues, politologues…), des représentants des associations de locataires et caritatives ainsi que du Mouvement d'Education Populaire. - le troisième : des militants du PS issus de milieu populaire. 5 - L’école de formation du Parti Socialiste enfin l’égalité réelle des chances pour les militants issus de milieu populaire de jeunes à seniors. Cette école de formation du Parti devra accueillir avec un effort particulier ces militants employés, ouvriers, autodidactes. Le Parti Socialiste doit s’ouvrir concrètement aux militants qui n’ont pu suivre des études pour diverses raisons dues aux inégalités de destin. Elle permettra enfin aux militants volontaires issus de classes populaires d’accéder après une formation adaptée à un poste à la Direction Nationale de notre Parti ou de pouvoir se présenter à une élection nationale ou européenne. Nous socialistes aurons réalisé ainsi cet équilibre sociologique politique représentant l’ensemble des couches sociales de notre pays au sein d’un parti politique. Notre Parti a cette chance d’avoir parmi ses militants des enseignants, des universitaires, des historiens, des économistes, des spécialistes sur divers thèmes qui pourront dispenser, animer des formations permettant aux stagiaires d’acquérir les connaissances en économie, aux affaires étrangères, la finance, la justice, les diverses institutions, l’histoire du Parti Socialiste, les objectifs du Socialisme Démocratique, le rôle du PSE et de l’Internationale Socialiste,… savoir rédiger un tract et connaître les techniques de communication orale. Cette institution mettra en valeur notre concept de la formation tout au long de la vie et de réaliser, d’appliquer l’égalité réelle des chances politiques à l’attention des militants de toutes origines sociales avec un plus à l’attention de ceux peu diplômés. Cette promotion sociale de ces militants reflète une des valeurs du Socialisme Démocratique qu’est la justice sociale et la réparation enfin de cette inégalité. Le Parti Communiste Français avait à une période des députés issus du monde ouvrier et parfois de celui des employés. Le MJS doit aussi s'ouvrir vers l'autre jeunesse, celle qui n'est pas universitaire et peu diplôme, celle des quartiers populaires, la jeunesse populaire rurale, les jeunes des lycées professionnels, les jeunes travailleurs, la jeunesse en apprentissage . Cette autre jeunesse populaire souvent oubliée dans nos discours sauf un évènement particulier. Le MJS ne doit pas être composé pratiquement d’étudiants. Changer la vie des quartiers populaires, des classes populaires doit être un des chantiers prioritaires du Parti Socialiste. Le mal de vivre des classes populaires et donc la discrimination sociale prise dans sa globalité, pour tous socialistes, doit être un thème aussi valorisant, enrichissant intellectuellement que ceux de la recherche, la finance, la culture, l’économie, la liberté, la justice, les institutions, les diverses discriminations ou les affaires étrangères. Le Socialisme Démocratique a pour valeur le partage des richesses, le partage du savoir mais aussi le partage du pouvoir avec les citoyens, citoyennes de milieu social défavorisé. Le Parti Socialiste ne doit plus être un parti élitiste au niveau des élus municipaux, des députés, des sénateurs, conseillers régionaux,….. Citations : Un élément important du programme du Conseil National de la résistance qui corrobore ce texte à l’attention de la jeunesse populaire : « La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires ». Une phrase de Léo Lagrange qui sent si bon le socialisme démocratique: « L’une des fonctions du socialisme c’est non seulement satisfaire les besoins matériels, mais de retrouver le sens du bonheur ». « Les politiques économiques libérales sont fondées sur l’acceptation d’une société à deux vitesses, de ce que l’on appelle une société « duale ». Il y a ceux qui peuvent suivre le rythme, ceux qui peuvent faire face à la mutation, et les autres, les laissés-pour-compte. C’est cette vision d’une société à deux vitesses que nous refusons. » Pierre Mauroy « Mais la solidarité n’est pas seulement affaire d’argent. L’inégalité en France n’existe pas seulement entre ceux qui ont tout – et parfois plus encore – et ceux qui n’ont rien. Elle est flagrante aussi entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Entre ceux qui peuvent conduire le cours de leur vie et ceux à qui on ne demande jamais ce qu’ils veulent, ni même ce qu’ils pensent. Entre ceux qui élisent leur domicile et ceux qui sont assignés à résidence. Entre ceux qui commandent sans expliquer et ceux qu’on commande sans les écouter. » Pierre Mauroy Claude BOUCHAFA – Un socialiste à Equihen-Plage

MON MASTER, PARCOURSUP,… MOINS DE SÉLECTION, PLUS DE PLACES À LA FAC !

Ceci est un billet du POING SOCIAL - Courant des jeunes socialistes ! Nous pensons que le PS peut s'en inspirer. La plateforme MonMaster a mal débuté sa première année. 173 000 d’étudiant·e·s qui demandent un master se retrouveront soit accepté·e·s, soit exclu·e·s du système universitaire au profit d’écoles privées et de banques qui, grâce aux Masteres (et non Masters), s’enrichissent considérablement en imposant des frais exorbitant·e·s. Au lieu d’investir dans l’enseignement public et de considérer les avantages de l’accès aux études secondaires, les ministères regorgent d’idées visant à créer de nouvelles plateformes de tri et de classement des étudiant·e·s. L’accès à l’éducation est un droit fondamental qui ne devrait jamais être entravé. Tout jeune devrait avoir la possibilité de se former et de se développer, quelles que soient ses origines sociales. Néanmoins, depuis 5 ans, les gouvernements semblent négliger cette évidence en favorisant des méthodes axées sur la sélection et la compétition, au détriment de l’émencipation des jeunes. Même si nous n’avons que très peu d’espoir, il serait temps que le gouvernement adopte une approche ambitieuse plutôt que d’envoyer les jeunes effectuer des services militaires à peine voilés. Afin d’augmenter la capacité de nos universités et de rendre caduque le besoin même de sélection, nous devons mettre en place un plan d’urgence pour moderniser nos équipements et recruter davantage de professeurs, créer plus de places. Oui, les libéraux se trompent quand ils voient l’éducation comme une perte d’argent public. Investir dans l’éducation est un investissement dans l’avenir de notre société. L’accès aux études secondaires et à l’enseignement supérieur doit être possible pour toutes et tous, indépendamment de leurs origines sociales ou économiques. Il est impératif que le gouvernement prenne conscience de l’urgence de la situation et qu’il adopte des mesures appropriées. Il est enfin temps de réorienter les fonds vers des initiatives qui favorisent l’inclusion et la réussite de tous les étudiant·e·s. Comme pour Parcoursup, nous demandons la fermeture de MonMaster ainsi qu’un plan d’investissement à la hauteur des besoins du monde universitaire.

POUR LA CRÉATION D’UN MINISTÈRE DU TEMPS LIBRE ET DES VACANCES !

Ceci est un billet du POING SOCIAL - Courant des jeunes socialistes ! Nous pensons que le PS peut s'en inspirer. En visite à Marseille le 26 juin dernier, le président de la République a annoncé vouloir créer le débat sur les grandes vacances des écoliers, collégiens et lycéens. Ainsi, plutôt que de poser la question : comment occuper les enfants l’été, le chef de l’État se demande comment raccourcir les vacances. En bref, au lieu d’augmenter le nombre de congés payés des parents, on préfère raccourcir les congés des enfants. 46 % des Français-es ne partiront pas en vacances cet été. Un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis 2012 et qui surtout,a augmenté de 10 points depuis 2019, ce qui doit nous interpeler sur notre capacité à permettre le repos à tous-tes. Bien évidemment, cela ne touche pas tous-tes les français-es. Ce sont avant tout les précaires qui trinquent. L’observatoire des inégalités chiffre à 63% le nombre de Français-es disposant d’un bas revenu qui ne partiront pas en vacances, contre 28% des hauts revenus. Ce chiffre n’est en rien une surprise étant donné que parmi les 46% des Français-es qui ne partiront pas en vacances cette année, la raison principale est celle du coût . Devant trouver des moyens pour s’occuper alors que les parents ne peuvent s’absenter du travail pendant 2 mois, les victimes collatérales sont avant tout les enfants. Notons quand même que souvent, les villes organisent des activités pour les jeunes durant l’été, avec cependant un grand manque de moyen qui limite les initiatives. Colonies de vacances organisée par l’Etat, 6e semaine de congé, création d’un ministère du temps libre et des vacances,… La vie est faite pour être vécue, alors plutôt que de réduire les vacances, organisons-les… Nous ne pouvons pas tolérer le fait que les pauvres restent chez eux l’été alors que les riches peuvent partir et profiter de vacances hors de prix. Pour remédier à la ségrégation sociale qui continue pendant les périodes estivales, nous devons poser la question des vacances, du temps libre, de la création d’un ministère pour les organiser et avant tout d’un service public des vacances. Seule réelle solution pour lutter contre les inégalités entre les périodes de production et d’apprentissange. Ce ministère serait chargé de mettre en place des mesures concrètes pour permettre à tous-tes les français-es de pouvoir profiter pleinement de cette période de repos et de loisirs. En lien avec l’Education Nationale, ce nouveau ministère aurait pour mission de développer des colonies de vacances étatiques accessibles à tous-tes dans un environnement sécurisé et stimulant où les enfants pourraient participer à des activités variées, culturelles, sportives et éducatives qu’ils ne pourraient pas faire au quotidien. Des animateurs qualifiés seraient présents pour encadrer les jeunes et veiller à leur bien-être. Permettant ainsi aux familles les plus modestes d’offrir à leurs enfants des vacances enrichissantes et mémorables. En outre, nous devons envisager l’instauration d’une 6e semaine de congé. Ce temps supplémentaire permettrait aux familles de profiter davantage du temps passé ensemble et de favoriser les activités de loisirs. Les parents pourraient ainsi planifier des sorties, des visites culturelles ou des moments de détente en famille, contribuant ainsi de renforcer les liens familiaux, de se reposer et de promouvoir le bien-être de chacun. Par ailleurs, en lien avec le ministère de la Culture nous devons garantir l’accessibilité financière de ces activités. Il est injuste que seules les familles aisées puissent se permettre des séjours dans des centres de vacances souvent fermé à la mixité sociale et très onéreux. Le ministère du temps libre et des vacances devrait également travailler en étroite collaboration avec les collectivités locales pour mettre en place des dispositifs abordables, voire gratuits afin de permettre à tous-tes les jeunes et les précaires de pouvoir participer. Enfin, en lien avec les ministères du Tourisme et des Transports, ce nouvel organe étatique aurait pour vocation d’organiser la gratuité des mobilités douces sur le territoire national et de travailler à des tarifs avantageux en Europe afin d’aider les Français-es aux revenus modestes à pouvoir changer d’air et dépasser des limites qui, jusqu’à maintenant, restaient infranchissables. Avec ce ministère, donnons nous les moyens de retrouver l’envie de partir à la conquête du temps libre. Plus qu’un droit à la fête, les jeunes socialistes doivent demander un droit au repos pour tous-tes !

Retrouvons les citoyens!

"Retrouver le peuple", la phrase dont on comprend bien le sens, me choque. Elle a un côté péjoratif, méprisant, condescendant. Elle donne cette désagreable impression qu il y a toujours le clergé, la noblesse et le tiers Etat...et Louis XIV aurait pu la prononcer...Elle suggère que d'un côté de la société il y aurait des élites vivant dans leur monde dans les étages, et au RDC le "peuple", généralement affublé de l adjectif "petit"... Cela est maladroit voire offensant de la part de notre parti politique, socialiste, humaniste. Les élites de notre parti se sentent- elles au dessus de ce peuple? Différentes de lui? Et sourdes-muettes? Non, cela ne le fait pas. Aussi je propose, dans le même sens, mais pas la même phraséologie: Retrouvons les citoyens! - un contact perdu? Il faut arreter de s adresser et ou de solliciter les citoyens uniquement 8jours avant un vote. Au contraire, organiser des rencontres, même houleuses, pour débattre, écouter, proposer. - privilégier des candidatures de gens de terrain, qui connaissent déjà (au moins un peu) la population du perimètre de vote. Eviter tous les parachutages, les recyclages, etc les citoyens ne sont pas des idiots. - arrêter de faire écrire les programmes surtout nationaux par des bobos, des agences de com, des intellos faisandés, vivant à des années lumiere du plancher des vaches, ou plutot des préoccupations premieres des citoyens - justement, se préoccuper de ces priorités citoyennes! Et proposer! Santé (yc prevention, déserts médicaux, proximité des urgences), les 3è et 4è parties de la vie, Hopital (arreter la tarification à l'acte, etc), Education (de la maternelle à la fac!) en finir avec parcoursup et rebooster l'égalité réelle des chances, Sécurité, Immigration/Intégration, Alimentation, Ecologie (mesurée, responsable et non punitive), Energie (transitions, choix, coûts, encadrement etc), Habiter un quartier populaire au XXIè siecle un défi ou un malheur? Comment un quartier est devenu un ghetto? La lutte contre les trafics, proteger les jeunes. La lutte contre toutes les violences faites aux femmes et l accompagnement dans les périodes vulnérables en désignant un réferent social (violences, divorces, etc) Renouer le lien entre la Republique et les citoyens, comment se sentir citoyen de mon pays, citoyen de l Europe, citoyen du monde et m'en faire l ambassadeur! Développer l enseignement des langues vivantes, Anglais notamment! L'accés à la Culture pour tous Politique intérieure et politique etrangère, politique économique, agricole, militaire, Etc etc C'est en s'adressant aux citoyen-nes en se rapprochant au maximum de leurs préoccupations et attentes que le dialogue se renouera, que l on retrouvera leur confiance! Cette confiance est un bien précieux, elle ne doit pas, plus, être abusée. Dans cette liste-non limitative- à la Prévert, il y a de quoi faire et dire et proposer! Non les citoyens ne sont pas des neuneus, auxquels s adresser avec condescendance, ils sont avertis, responsables, travaillent ou ont travaillé et paient leurs impots, certains dans des conditions trés difficiles, en France des gens ne mangent pas/plus à leur faim, ne se chauffent plus, ne se soignent plus, meurent aux urgences, tirent des bords chaque mois, CES CITOYENS doivent avoir tout notre respect et notre écoute, ils méritent de notre part des réponses appropriées! C est notre devoir!

L'impréparation culturelle des Français à la délibération sur les réformes législatives prioritaires

Pourquoi si peu de contributions déposées sur ce site unique de démocratie participative en France ? Et pourquoi tant de conformisme, dans nombre d'entre elles ? Soyons lucides : nos concitoyens n'y sont pas préparés et Jad Halwani l'exprime bien, en introduction d'une autre contribution ici: "plusieurs citoyens se sentent dépassés par la politique. Ils disent ne pas comprendre les évènements, ne pas se sentir compétents, et donc légitimes, à s'engager sur des questions complexes. Or, la politique n'est pas qu'une affaire d'experts, c'est l'affaire de tous !". Alors qu'elles sont les seules à pouvoir le faire, l'Eglise, les autres religions et spiritualités n'ont pas produit assez d'efforts d'éducation morale et populaire, ces dernières années et décennies, pour éclairer les personnes dans la construction de leurs référentiels de valeurs, sans parler ici de l'institut La Boétie de LFI, qui voit dans "le matérialisme historique", obsolète depuis près de deux siècles, l'alpha et l'oméga de l'interprétation du monde, à tel point qu'Etienne de La Boétie doit se retourner dans sa tombe. Il nous faudra aller plus loin que la loi séparatisme du 24 août 2021 sur le financement et le contrôle des associations confessionnelles, afin que celles-ci puissent aider davantage les Français à voir plus large, puis à s'engager en responsabilité dans le service de l'intérêt général. La social-démocratie se situe culturellement aux antipodes du repli et de la droitisation individualistes du moment : elle est fidèle aux valeurs sacrées et universalistes de la liberté, l'égalité, la fraternité ; elle sert la justice et la paix soutenables dans l'espace et le temps.

Comptage des contributions aux trois conventions, où en sommes-nous

Au 1er juillet 2023, il y a sur ce site de démocratie participative "conventions-socialistes.fr", le plus ouvert et le meilleur de France jusqu'à preuve du contraire , et la France a un besoin immense de démocratie participative (la première année du conseil national de la refondation est un naufrage), 65 contributions sur le socialisme populaire, 75 contributions sur notre continent européen ou occidental, 17 contributions sur la mixité. Le décrochage de ce dernier thème tient au discrédit du Parti Socialiste, en matière de droit naturel de la famille, sans besoin d'entrer ici dans les détails, non sans conséquences lourdes sur "l'éclatement des familles" (Martine Aubry) et la pauvreté massive des familles monoparentales. Laissons cela. Ajoutons qu'en l'état actuel du Parlement européen, l'enjeu des élections "européennes" de 2024 (une "Europe" sans les USA, ni le Canada, ni le Royaume-Uni, ni les Antilles, ni les Balkans, ni la Norvège, ni la Suisse) est négligeable, puisque les frontières extérieures de notre continent européen ou plutôt occidental ne sont pas formalisées : on reviendra bien sûr à la frontière ouest de l'ex-URSS de 1990 pour définir la frontière entre l'Occident et le continent russe. En bref, c'est bien cette convention sur le socialisme populaire qui est centrale. Prenons le temps de délibérer posément sur le droit de la nationalité, le droit de la laïcité, le droit familial, le droit de la fiscalité, la réglementation des monopoles naturels, le droit international, l'administration, l'enseignement, l'armée, l'aménagement du territoire, l'agriculture, la santé, l'énergie, le logement, la solidarité, "la culture" (Michaël Delafosse) : qui va piano va sano, "laisser du temps au temps" (François Mitterrand).

« Ça s’écrit Eau, ça se lit Démocratie »

Édito : « Ça s’écrit Eau, ça se lit Démocratie ! » 02.06.2023 https://fondationdaniellemitterrand.org/ Comment opérer une rupture avec la vision utilitariste, extractiviste et anthropocentrée de l’eau qui nous mène droit dans le mur et provoque d’ores et déjà de nombreuses souffrances et ravages ? Voilà la question qui guide notre Fondation depuis les années 1990. Ni la Conférence sur l’eau de l’ONU, ni le plan Eau du président Macron ne se les sont posées. Pour faire face à la sécheresse ? construisons des bassines. Pour lutter contre le changement climatique ? construisons des véhicules électriques. Stop aux fausses solutions : opérons une rupture franche ! Seule une approche systémique et radicale de l’eau permettra de véritablement engager les métamorphoses nécessaires de nos politiques et imaginaires. Plutôt que de maintenir le système mortifère coûte que coûte, bifurquons. A partir de l’attention que nous portons à l’eau, il s’agit de (ré)inventer d’autres manières de vivre ensemble et de co-habiter nos territoires. Les batailles à mener sont politiques. Les mouvements citoyens partout dans le monde l’ont bien compris comme l’atteste le célèbre slogan militant « Ça s’écrit Eau, ça se lit Démocratie ». Certains s’organisent pour faire reconnaitre leur droit à l’eau et exigent leur pleine participation aux politiques des bassins versants. D’autres dénoncent la mainmise des intérêts privés sur l’eau et résistent face à des projets mettant en péril leur milieu de vie. D’autres imaginent des systèmes pour garantir les droits reconnus à des rivières, des glaciers ou des lacs. Le rôle que s’est fixé la Fondation ? Participer à ce grand mouvement, le soutenir, le mettre en lumière et le mettre en réseau. Nous sommes l’eau qui se défend ! ✊🏽🌹

"Seule la crédibilité est enthousiasmante" (Bernard Cazeneuve)

Bernard Cazeneuve et Emmanuel Macron ont en commun de devoir leur notoriété à François Hollande, c'est pourquoi ils sont plutôt bienveillants sur la période 2012-2017 (https://www.lefigaro.fr/politique/avec-bernard-cazeneuve-francois-hollande-a-enfin-trouve-un-avocat-pour-defendre-son-bilan-20230612). Qu'en est-il de ce bilan 2012-2017 ? Bernard Cazeneuve suggère de faire aussi le bilan d'autres périodes antérieures et postérieures, ce qui est raisonnable, mais cela ne répond pas à la question posée. D'abord, le philosophe Marcel Gauchet a sa part de vérité quand il constate que "François Hollande n'a rien fait pendant cinq ans, d'où l'impossibilité de se représenter". Ensuite, Bernard Cazeneuve fait bien de rappeler quelques succès ponctuels, parmi d'autres (l'intervention militaire au Mali, la réduction du nombre de régions, la dissociation des élections départementales et régionales en mars et décembre 2015), même s'il ne faut pas non plus passer sous silence l'allergie au droit naturel de la famille, aggravant "l'éclatement des familles" (Martine Aubry) et la misère massive des 20% de familles monoparentales, ou encore, des alliances terrifiantes dans le conflit syrien (2011-2016), heureusement réglé par la Russie et le processus d'Astana, avec le soutien spirituel du pape François, pendant que Jean-Yves Le Drian s'agitait ("j'ai fait le tour du monde quarante fois en dix ans"). Quoi qu'il en soit, l'essentiel est maintenant de se tourner vers l'avenir, de mettre de l'ordre : l'heure est au discernement des valeurs sacrées, à la définition responsable des frontières nationales et intercontinentales, à un contrôle des identités par les douanes nationales, à la consolidation prioritaire des infrastructures vitales du pays sur la base de la doctrine du monopole naturel, au retour de la souveraineté monétaire. "Que la libre circulation fonctionne entre Européens, pas de problème» Sébastien Chenu, député RN de Denain (Nord) : veut-il installer, de proche en proche, un chaos généralisé ? "Citoyenneté et nationalité sont indissociables" (Dominique de Villepin).