Les pilotes de la convention

Participez à la visioconférence de lancement de la convention mercredi 19 avril à 20H

Publiez vos idées,
votez pour celles des autres

Où en sommes-nous

Dans notre monde globalisé, au cœur de l'Occident, la France exerce des responsabilités centrales. Faisons attention à ce que nous disons et à ce que nous faisons.

Sans détailler ici les dizaines de réformes nécessaires, il y a six domaines de réformes structurelles à développer : administration, laïcité, droit de la nationalité, droit familial, environnement économique et social branche par branche, international.

Il est notable qu'il y a dix principaux partis politiques en France (PS, PC, LFI, Verts, Renaissance, Horizons, Modem, LR, UDR, RN). Les huit premiers ont constitué le 7/7 un front républicain victorieux et pourtant, ce sont les six derniers qui vont soutenir le gouvernement et peu importe, puisque les dix partis ont en commun d'avoir pratiquement tous dix des feuilles blanches pour programmes, une des raisons étant le très faible nombre de militants politiques en France. On feint de se disputer sur les retraites (17 millions de (pré)retraités en France), mais la réalité est que le taux d'emploi des 60-65 ans gagne 1% par an, tout en restant, à 36%, très en deçà de l'Allemagne( 63%) : l'écart est toujours élevé entre les discours des tribunes et les réalités du terrain. La meilleure nouvelle est que ces derniers mois, les mesures extrémistes, attentatoires à la liberté vitale de religion et de conscience, ont été éjectées des programmes, à droite et à gauche, entre 2022 et 2024.

Patience. L'essentiel, au Parti Socialiste, est que la convention Sécurité, les commissions Laïcité et International se mettent au travail.

Suggestions d’actions pour le PS à l'Assemblée Nationale dans le contexte politique actuel

Dans le prolongement des consultations réalisées par le président de la République entre le 23 et le 26 août 2024, il semble que Lucie Castets ne sera pas nommée première ministre et que l’ensemble des partis du centre, de la droite et de l’extrême droite vont censurer toute proposition de gouvernement issu du Nouveau Front Populaire et de la gauche en général. Cette décision dépend du président de la République et en dehors de la proposition portée par la France Insoumise de déclencher une procédure de destitution à son encontre, qui a des chances extrêmement faibles d’aboutir avec un Sénat à majorité de droite, il ne semble que le PS ne puisse rien y faire.

De fait, se pose la question suivante : que pouvons-nous faire en matière de politique nationale ?

Le Parti Socialiste dispose de 66 députés et l’ensemble des quatre groupes du Nouveau Front Populaire (NFP) en comptent 193. Il manque 96 députés pour atteindre la majorité absolue, c’est un effet qui ne changera pas avant la prochaine dissolution ou le terme du mandat actuel des députés. Pour autant, les parlementaires ont également l’initiative législative en pouvant présenter des propositions de lois. Même si l’ambition du programme du NFP devra peut-être être revue à la baisse, il est possible d’agir, via des amendements sur le futur projet de loi de finances pour l’année 2025, sur le droit au logement, sur le temps et les conditions de travail, etc. Les propositions ne manquent pas dans les 26 pages du programme du NFP, pour partir d’un document qui a fait consensus entre les quatre composantes du Nouveau Front Populaire.

Le désavantage des propositions de lois, c’est qu’elles nécessitent une niche parlementaire d’un groupe, à l’Assemblée nationale puis au Sénat (ou inversement). De ce fait, cela limite le nombre de textes qui pourront être proposés d’ici le 8 juin 2025, date potentielle d’une prochaine dissolution de l’Assemblée nationale. Ma suggestion consiste à prioriser les textes qui seraient jugés comme ayant le plus d’impacts sur la vie des citoyens et comme les plus susceptibles d’être soutenus par d’autres groupes (LIOT par exemple) de façon active ou passive.

Le marronier d'une 6ème République : obsolète ?

Bonjour, Déjà passons sur Montebourg ou LFI. Mon idée vient et conduit à une question. Je suis pour un véritable parlementarisme, avec si nous le souhaitons un Président ou un Roi sans grand pouvoir. Stable et approprié à la réalité française, donc en gardant quelques éléments de la 5ème comme la répartition entre les domaines de la loi et du règlement, pas trop de proportionnel, peut-être les ordonnances, un partage mieux équilibré de l'ordre du jour, etc. Un RIP bien construit, qui ne conduise pas au mandat impératif. Paradoxalement, avec la situation de majorité relative macroniste, puis celle d'aujourd'hui/à venir encore plus complexe, les pouvoirs et la visibilité du Parlement sont renforcés - de sorte que l'opportunité d'une 6ème (a priori indéterminée dans son contenu si nous sommes démocrates) semble moins pressante, du moins théoriquement. Je note que cela fait tout drôle aux journalistes. Le régime n'est pas "bloqué" comme ils disent, l'Administration demeure et le Parlement pourra, plus lentement peut-être, adopter des lois. En revanche, il rend l'exécutif instable, pour des raisons politiques voire politiciennes. Blocage et instabilité, ce n'est pas exactement la même chose si l'on réfléchit stratégiquement. Moi qui ait toujours défendu une 6ème (depuis Sarkozy du moins) en vient à me dire que le préalable à une quelconque "constituante" ou autre processus réside désormais dans la capacité du NFP, et en particulier du PS, à être uni, à unifier, sans renier les principes du programme. Pour faire la démonstration qu'une 6ème parlementaire ne sera pas nécessairement une 4ème. Je suis resté très général mais qu'en pensez-vous ?

Proposition contribution Convention Retrouvons le peuple section St Cloud // Garches

Nous vous faisons parvenir une synthèse de nos échanges autour de la Convention : Retrouvons le peuple ! Dans une période de changements intenses la société prise de vertige est mue par ses angoisses. En raison du ‘’passif’’ que représente pour nombre de nos concitoyens les 20 ans de gauche au pouvoir depuis 1981 nous devons affirmer des éléments programmatiques concrets qui prennent en compte leurs difficultés. Nous insistons sur des propositions claires affichant notre volonté de changement et sur leur faisabilité. Les leviers que nous identifions concernent • Une politique pour un travail digne et assurant un revenu décent • Une éducation qui n’assigne pas à l’origine sociale • Une démocratie permanente, approfondie visant à développer la confiance dans les institutions et entre les citoyennes et citoyens • Une refondation de l’impôt contrant la sécession des riches • La préservation de services publics accessibles à toutes et tous • Limiter les perdants et l’intensité des pertes liées à la transformation environnementale Reparler de la France aux Français avec confiance • L’extrême-droite ne parle pas à la France, elle assène ses obsessions en lui parlant mal, en la brutalisant • L’extrême-droite ne parle pas à l’intelligence des Français elle s’adresse à leurs angoisses • Elle ne leur parle pas de leur avenir mais les fait régresser vers un passé mythifié • Nous devons en tant que Parti de gauche reparler de leurs problèmes réels aux Français, de la position de la France dans le monde, expliquer les mutations complexes et positionner l’Europe comme levier • Et surtout réaffirmer que nous avons collectivement un avenir possible

Parler aux gens

Un an après l'élection présidentielle, dans un contexte de crise démocratique et sociale et alors que l’horizon de 2027 s’assombrit à mesure qu’il se rapproche, l’urgence est à la nécessaire réinvention de l'espace progressiste, à la rénovation d’un arc humaniste solide et uni, et à la mobilisation populaire. Ce n’est pas qu’une question vitale pour la gauche socialiste ; c’est une question vitale pour la démocratie. Chaque année supplémentaire passée sans changer la trajectoire politique actuelle entraînera des conséquences sociales, démocratiques et climatiques aussi dramatiques qu’irréversibles. A vingt-quatre ans, je participe activement depuis mon adhésion au Parti socialiste au printemps 2021 aux événements, assemblées générales, discussions, réunions qui tentent d'organiser la conquête de la politique par le camp progressiste de la gauche sociale et écologique. J’ai écouté, beaucoup. J’ai observé. Et j’en ai tiré une leçon, essentielle, qui pourrait être la clé pour refaire du socialisme la clé de voûte du combat social, et pour accompagner nos combats de victoires électorales : ce qu’il ne faut pas oublier, c’est de parler aux gens ; littéralement, et figurativement. 1. Parler aux gens, littéralement Il faut parler à nos concitoyens. Si la crise des gilets jaunes nous a appris quelque chose, c’est bien qu’un nombre non-négligeable de citoyens veulent participer directement à l’exercice du pouvoir, dont ils se sentent désormais exclus. L’expression spontanée d’une sociabilité politique sur les ronds-points nous a montré que les citoyens ont envie de politique, bien qu’ils se distancient de son expression traditionnelle à travers le vote, lequel souffre d’une désaffection progressive en faveur de l’abstention. Notre premier combat est celui de répondre à cette envie. Ce constat n’est pas propre à notre Nation, mais se pose globalement au sein des démocraties libérales. Outre-Atlantique, cette même préoccupation démocratique anime la gauche états-unienne. J’ai, au long de mon parcours militant récent, souvent entendu la référence à la députée états-unienne Alexandria Ocasio-Cortez (AOC), au mouvement qu’elle a créé, et au modèle qu’elle représente pour toute une partie de la jeunesse de gauche : socialiste, féministe, antiraciste. Cette ancienne serveuse devenue députée en 2019 endosse, dès le début de son mandat en tant que représentante du quartier du Bronx (New-York), des combats sociaux pour l’ensemble des classes populaires et agit au plus près des citoyens, et jouit pour cela d’une forte popularité. Ce qui me dérange, pourtant, dans l’évocation constante de son mouvement au sein de certaines organisations de jeunesse de la gauche française, est leur incompréhension parfois flagrante de ce qui a fait la force d’AOC. Il ne suffit pas de se rendre de temps en temps sur les marchés le dimanche, dans des quartiers Politique de la ville, ou de mobiliser des personnes dites de la « société civile » qui n’ont jamais été membres d’un parti politique mais qui sont issues de catégories socio-professionnelles supérieures et qui sont souvent déjà engagées dans des associations par ailleurs, pour créer un mouvement populaire. Le mouvement La République en Marche l’a très bien démontré : faire élire des parlementaires issus de la société civile ne suffit pas à en faire un parti populaire. La crise des gilets jaunes a bien éclaté alors même que ce parti était au pouvoir, et alors même que l'Assemblée nationale n'avait jamais compté autant de députés faisant leurs premiers pas en politique. Ce qui fait la spécificité du mouvement socialiste populaire créé autour d’AOC n’est pas seulement le fait de venir de la société civile et d’aller au contact du terrain : c’est l’écoute réelle des citoyens, l’engouement et l’intégration concrète de leurs revendications. C’est aussi, et surtout, le fait qu’elle vienne elle-même de cette classe laborieuse ; le fait qu’elle sache ce que c’est que de travailler durant ses études, de s’endetter, de perdre sa maison, ou de voir les dégâts de la gentrification. Le défi qui est le nôtre est celui d’arriver à convaincre un public populaire de s’engager, en plus de voter. Et le principal problème contemporain de la gauche, c’est qu’elle ne parvient pas assez à s’intéresser aux classes populaires, ni même à les inclure. Elle se regarde parfois un peu trop le nombril et pense qu’il suffit de quelques consultations en ligne pour créer un mouvement populaire global. Il ne suffit pas de s'autoproclamer proche du peuple et de ses préoccupations pour l’être : il faut aller au contact des gens, organiser des réunions publiques, des « town halls » comme les appelle AOC pour recueillir les préoccupations des habitants de tous les espaces, urbains comme ruraux ; les aider concrètement au quotidien, aider à l’inscription sur les listes électorales, participer à l’animation sociale et culturelle du territoire, tenir des permanences, faire du porte-à-porte, aller sur les marchés ; et surtout pas seulement en période de campagne électorale, qui ferait croire à un seul intérêt électoraliste, utilitariste, de notre présence, et qui renforcerait encore ce sentiment de défiance à l’égard du système partisan. Ça demande du temps et de l'énergie, mais nous devons construire la relève. Nous ne pouvons pas construire un projet populaire à huis clos. Car face à une crise de la représentativité où les citoyens ne se sentent plus ni écoutés ni représentés, les demandes sont de plus en plus nombreuses pour davantage de participation directe – la revendication d’un référendum d’initiative populaire en est l’incarnation la plus évidente. Une partie des citoyens expriment alors une envie de participer, directement, aux décisions politiques qui les concernent. Mais d’autres, plus nombreux peut-être, expriment tout simplement une envie de voir un système démocratique qui répond à leurs préoccupations concrètes et quotidiennes ; qui les représente fidèlement. Pour paraphraser Benjamin Constant, à la liberté des anciens, celle de pouvoir exercer directement le pouvoir décisionnel sur la vie en société, se mêle désormais celle des modernes, consistant à déléguer ce pouvoir politique à des représentants fidèles et sincères pour pouvoir vaquer à sa propre vie personnelle. C’est cette nouvelle « liberté des contemporains » que nous devons créer : entre participation démocratique directe et représentation. Ainsi, plutôt que de faire de la participation directe, parfois déceptive, l’alpha et l’oméga de la réponse à cette envie de démocratie, il faut renforcer la représentativité de notre République : répondre à ces aspirations doit évidemment passer par une réforme profonde de nos institutions, qui rendra entre autres le Parlement plus représentatif de l’avis des citoyens. La création d’une « assemblée mixte », idée notamment défendue par Julia Cagé, améliorerait par exemple cette représentation descriptive en imposant une composition paritaire, en termes sociaux et en termes de genre, de notre Parlement. Avec autant de femmes, d’hommes, d’ouvriers, d’employés, de cadres ou d’agriculteurs au sein du Parlement qu’au sein de la population, alors on pourra emprunter la voie de la restauration de la confiance. Nous permettrons au peuple, dans sa plénitude, de participer à la fabrique des lois, comme il est de droit. Nous pourrons alors espérer retrouver sa confiance. 2. Parler aux gens, figurativement Il faut que nos propositions correspondent aux préoccupations concrètes des citoyens. Il faut construire un projet qui soit en parfait écho avec elles ; leur prouver qu’un vote utile n’est pas un vote stratégique pour contrer tel ou tel candidat, mais bien celui qui améliorera durablement leur vie. Pour les en convaincre, il faut que notre programme tienne la route et change, véritablement, leur quotidien, leur présent, leur avenir. C'est un horizon qu'il ne faut jamais perdre de vue. On peut dessiner des pistes : l’aménagement du temps de travail, la hausse des salaires, un congé paternité, l’accès à la culture et aux loisirs… Mais un programme construit sans eux ne leur parlera pas. La réponse à cette envie de démocratie doit donc passer par une exemplarité des processus démocratiques au sein des organisations militantes. Aucun parti ne peut prétendre atteindre la démocratisation du système politique une fois élu s’il n’agit pas selon ces préceptes lors de la construction de son projet, lors de sa campagne, lorsqu’il tente de convaincre les citoyens. Il faut accueillir les représentants de toutes les classes sociales, et en particulier des classes populaires, au sein de nos organisations militantes, et construire de nouveaux modes d’intervention partisane. Dans une citation désormais célèbre, AOC a dit, parlant de son adversaire conservateur aux élections législatives : « Ils ont de l’argent, mais nous avons les gens. Et à la fin de la journée, les billets de banque ne votent pas – même s’ils essaient – ; nous votons ». C’est l’horizon vers lequel nous devons tendre. On sait qu’en moyenne, le citoyen des classes moyennes et populaires a intérêt à voter pour les partis de gauche, qui défendent ses droits face aux intérêts des plus puissants, et face aux crises environnementales et économiques qui les menacent. C’est ce combat social qu’incarne le socialisme ; mais encore faut-il le prouver à une population française qui ne croit plus en l’expression partisane de la politique, et qui se méfie du socialisme depuis de trop nombreux quinquennats. Il faut lui redonner confiance, et écrire un grand récit dans lequel la population aura envie de croire, et que nous réaliserons. C’est seulement là que nous pourrons dire que « nous avons les gens ». Alors, au boulot.

Des mots, des maux

Comme souvent en politique, les mots n’ont plus de sens, vidés de leur substance par démagogie, maladresse ou ignorance, et n’ayant plus qu’une valeur performative.
Quel sens donner à ces mots : « le peuple », « les classes populaires »,  « celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre » ?
L’acception du mot peuple ne désigne pas ici la nation, ni l’ensemble des citoyens mais « le plus grand nombre, opposé aux classes supérieures, dirigeantes (sur le plan social) ou aux éléments les plus cultivés de la société »

Mais quel est ce peuple que les politiques s’arrachent à quatre ans de l’échéance présidentielle ? Plutôt que d’employer le mot prolétaire, pourquoi employer sa définition : personne qui ne possède pour vivre que les revenus de son travail. La « lutte des classes » est-elle un concept dépassé  ou honteux ? Peut-on dire à notre époque que les classes laborieuses vivent de leur travail ? Peut-on penser pour ou avec le peuple ?

Cette convention est-elle un aveu d’échec du Parti Socialiste qui avait théorisé l’abandon des classes populaires et ouvrières ?

« Que demande le peuple ? »

Nous voulons être représentés par des femmes et des hommes politiques qui ont compris les véritables enjeux de nos sociétés modernes : le réchauffement climatique comme résultant d’un capitalisme débridé et qui nous prive chaque jour un peu plus de l’espoir d’une vie meilleure.

Où sont les jours heureux ? À longueur de programme, les politiques nous proposent toujours plus de sacrifices financiers, plus de labeur, moins d’état, moins de services publics. Quinquennat après quinquennat, les gouvernements successifs de droite, ou qui se sont fait élire sur des promesses de gauche pour finalement les renier aussitôt en place, nous serinent sans répit que nous sommes des fainéants, des assistés ou que nous ne comprenons pas que la finance est notre amie, nous infantilisent et nous sermonnent quand un bon nombre d’entre nous préfère s’abstenir de voter pour ce simulacre de démocratie.

Nous voulons que, non seulement notre travail nous permette de vivre dignement, mais également qu’il ait du sens. Nous ne voulons plus ruiner notre santé physique et mentale au travail, arriver en invalidité ou mort à l’âge toujours plus reculé de la retraite. Nous voulons plus de temps libre, du temps non productif, non connecté, où nous serions libres de rêver ou de réaliser nos rêves.

Nous ne voulons plus être mis en concurrence les uns avec les autres : chômeurs contre immigrés, travailleurs contre bénéficiaires de minima sociaux, secteur public contre secteur privé, ruralité contre métropoles, hommes contre femmes. Nous sommes fatigués des diversions médiatiques consistant à nous faire croire qu’il existe des solutions simples aux problèmes complexes d’un monde interconnecté et interdépendant.

Nous voulons l’abolition des privilèges dont jouissent les multinationales et les paradis fiscaux. Nous voulons une répartition égalitaire des ressources naturelles et remplacer les énergies fossiles sans en pâtir.

Nous voulons des logements dignes pour tous, manger à notre faim.

Nous voulons vivre et grandir en sécurité partout sur le territoire.

Nous voulons vivre dans un environnement sain.

Nous voulons être réellement écoutés, pris au sérieux et associés aux décisions politiques.

Nous voulons un autre modèle de société.

Convention n*2 de la section Marseille 11/12

L’éducation populaire, outil incontournable pour redonner un souffle démocratique à notre société Retrouvons le peuple ; le titre est mal choisi. Et pour cause, le peuple c’est vous, c’est nous, elles, eux, tous ceux qui vivent sur notre territoire et sont aujourd’hui sous la coupe d’une partie infime de celles et ceux qui le compose. Or notre parti, le Parti Socialiste, a une mission essentielle, qui s’affiche en toutes lettres dans le nom qu’il porte, et qu’il faut absolument défendre sans états d’âme : lutter, défendre, gouverner avec un objectif de progrès social, de justice, d’égalité, de solidarité. Le peuple n’est donc pas perdu puisqu’il est l’objet même de notre combat. Ce qui est par contre perdu – en tout cas partiellement – c’est la confiance et le vote des catégories les plus défavorisées de nos concitoyens. Ceux-là mêmes pour qui nous devons concentrer toute notre attention. Et pour regagner cette confiance, ce soutien, nous devons impérativement retrouver notre force de conviction, tant dans le fonds de notre projet que dans la forme de notre discours. Pour cela, et avant même que de retrouver le pouvoir et de mettre en place une véritable politique d’éducation populaire, le Parti Socialiste doit lui-même se considérer et se comporter comme un mouvement d’éducation populaire. Un projet de gouvernement Tous ceux qui se sont penchés sur le concept d’éducation populaire le diront, lui trouver une définition claire et concise est une mission impossible. On peut donc s’appuyer dans un premier temps sur le Rapport sur l’instruction publique établi par Condorcet en 1792 ; c’est un excellent point de départ. On peut aussi se satisfaire de la définition proposée par Benigno Cacérès il y a 60 ans ; elle cerne assez bien le sujet. On peut enfin garder en mémoire l’objectif final proposé par le philosophe Alain : faire des citoyens français « un peuple instruit, qui délibère et discute; un peuple éclairé par des spécialistes, éclairé par ses représentants, mais non gouverné par eux; non, gouverné par lui-même : tel est l’idéal. » La dimension politique dans l’acte éducatif est partie prenante de l’éducation populaire, prônant ainsi l’émancipation, la socialisation, le développement culturel et la tolérance. Au moment où l’on enregistre la plus forte crise démocratique que notre pays n’ait jamais connu, que la défiance envers le politique est immense, le fort taux d’abstention aux élections de plus en plus élevé, l’adhésion et le vote pour des partis extrémistes pétainistes, fascisants, autoritaristes en constante progression, à ce stade donc de décomposition de notre société, l’éducation à la citoyenneté constitue un enjeu essentiel, une chance pour la démocratie. L’éducation doit s’asseoir sur les 3 piliers qui la composent, et nous devons lui en donner les moyens : - l’école doit remplir (mieux qu’aujourd’hui) son rôle, et un gouvernement socialiste doit revenir sur les réformes stupides des gouvernements précédents et actuel. A l’instar du projet avorté en 1984, nous devons mettre en place un service public unifié de l’éducation, dans lequel l’enseignement privé doit perdre progressivement sa place, et ses financements publics. - la famille doit être soutenue. Une famille en difficulté n’a pas besoin de sanctions mais de soutien. C’est le rôle de l’État d’être présent à ses côtés. - l’éducation populaire doit devenir ce troisième pilier, en étant présent à différents niveaux : auprès des enfants en dehors des temps scolaires, en proposant des activités éducatives et ludiques, sportives ou culturelles, et des séjours de vacances en collectivité, essentiels pour développer le vivre ensemble ; auprès des adultes en dehors des temps de travail (pour les salariés) ou dans le cadre d’ateliers (pour toutes et tous), en mettant en œuvre une politique volontariste d’éducation permanente. Le Parti Socialiste doit porter ce projet de société. Il est inscrit dans ses gênes. Il doit le prendre à bras le corps. Mais il n’est pas possible de faire semblant, comme cela a été le cas en 2012, avec l’éphémère portefeuille de Valérie Fourneyron. Ou la fondre, comme cela a été souvent le cas, dans un ministère (au mieux) de la Jeunesse et des Sports, dépourvu d’ambitions éducatives et de moyens. Le futur ministre socialiste de l’Éducation populaire pourra avantageusement s’appuyer sur un document indispensable, véritable boîte à outils prêts à l’emploi, qu’est l’avis du CESE sur le sujet - « L’Éducation populaire, une exigence du XXIe siècle » . Ce document, qui est le produit de longs débats et de compromis raisonnables, a été adopté à une quasi unanimité des membres de l’assemblée. Il est le fruit d’une vaste enquête de terrain et acte un certain nombre de préconisations, qui pourraient être mises en œuvre immédiatement. Un projet pour le Parti Socialiste Retrouver le peuple ? Allons, soyons honnête : retrouver l’électorat populaire est plus approprié. Un électorat populaire, c’est-à-dire les ouvrières et ouvriers, les employées et employés, les sans-emploi aussi, trahis pendant trois ans (2014-2017), par trois gouvernements successifs prétendument socialistes. Socialistes, mais pas de gauche. Quelle femme de gauche, quel homme de gauche, soutiendrait les textes qui ont été adoptés durant cette période ? Loi Macron, Circulaire Rebsamen (contrôle renforcé des demandeurs d’emploi), CICE (cadeaux supplémentaires aux entreprises), Loi El Khomri (attaque frontale contre les syndicats, et soutenue par Les Républicains)… Le Parti Socialiste retrouvera le peuple s’il démontre, une fois au pouvoir, qu’il porte réellement un projet de gauche. En attendant, il doit retrouver ses électeurs, en les convaincant qu’il ne les trahira pas une fois de plus. Pour convaincre, il faut maintenant s’y prendre différemment. Les belles intentions, les beaux discours ne suffisent plus. Si c’était le cas, on aurait évité les gifles de 2017 et 2022. Il faut faire de la politique autrement. Mais autrement comment ? Cette petite phrase, elle est dite et rabâchée depuis des années. Et pourtant rien n’a bougé. Le Parti Socialiste est le parti du peuple. De tout le peuple, pour l’égalité, la justice et le progrès social. Nous avons les contenus. Nous ne partons pas de rien. Mais pour convaincre, il faut débattre, échanger. Aller à la rencontre de celles et ceux qui composent ce peuple, et en particulier celles et ceux de nos concitoyens qui souffrent le plus des politiques libérales portées par le pouvoir actuel. Celles et ceux parmi nos concitoyens, qui sont les plus grandes victimes des inégalités, des injustices organisées par les gouvernements depuis maintenant trop longtemps. Celles et ceux de nos concitoyens qui ne croient plus en l’action politique pour les aider, et qui se tournent vers l’abstention ou le vote d’extrême droite. C’est là qu’intervient l’éducation populaire. Pas en tant que concept, mais en tant que méthode. En tant que boîte à outils. Retrouvons le chemin de la rue, des quartiers, des cités. Organisons des rencontres, des réunions publiques. Créons des agoras. Pour cela, appuyons-nous sur nos militants et nos sympathisants. Entraînons avec nous des experts, des syndicalistes. Confrontons-nous à l’expression populaire. Nous devons prendre l’initiative d’accompagner des groupes à travailler collectivement des sujets, à analyser et à élaborer collectivement. Notre objectif doit être d’accompagner la réflexion collective, à partir de la réalité des situations vécues, pour retourner à la réalité du passage à l’action. Dans cette démarche, nous y gagnerons en crédibilité et, en revivifiant la démocratie, nous entraînerons un vote d’adhésion. Retrouver le peuple passera obligatoirement par la revalorisation de sa parole. Il s’agit là d’un enjeu essentiel pour le Parti Socialiste. Mais c’est aussi un défi qui doit être relevé dans la perspective d’un sursaut pour notre démocratie. En ce sens, nous n’avons pas d’autre choix que de nous appuyer sur l’éducation populaire. Ne pas le faire nous enfoncerait un peu plus dans l’impasse où nous sommes engagés.

Contribution n*1 de la section Marseille 11/12

Le mouvement socialiste est né d’une protestation naturelle des travailleurs salariés contre le système capitaliste. Le développement gigantesque des forces productives par la science et la technique a apporté puissance et richesse à une petite caste de privilégiés, les détenteurs de capitaux, au détriment des gros bataillons de travailleurs salariés. Dans cette continuité historique, le sens du socialisme a toujours été de réduire les inégalités et doit le demeurer, induisant de toujours réinterroger cette vocation originelle tant par rapport à l’évolution de la société qu’au regard des différentes catégories qui composent aujourd’hui les classes populaires. Il s’agit aussi d’apporter à toutes les femmes et à tous les hommes, la liberté, la justice et le bien-être par la défense des Services Publics qui assurent à toutes et à tous des moyens d’existence ainsi que l’accès aux besoins essentiels. De par les avancées qu’il a initié ou soutenu, le parti socialiste, à l’origine parti ouvrier, est devenu un parti du « peuple tout entier» qui sert la liberté et l’émancipation de tous et toutes dans la République grâce notamment au principe de laïcité. Ainsi, conformément à la vision de Jean JAURES, le socialisme est un universalisme qui est le garant non seulement d’un combat social mais aussi d’un projet moral. Or, durant la précédente décennie, notre parti s’est progressivement écarté de ses fondamentaux pour s’inscrire dans un régime libéral et gestionnaire très modérément social et humaniste, au point de manquer de disparaitre au début de l’ère Macron et alors que beaucoup, parmi les classes populaires, votent pour le Rassemblement National ou s’abstiennent, preuve d’une cassure profonde qu’il faut maintenant s’employer à réparer. Malgré un score historiquement faible aux dernières Présidentielles qui appelle d’abord à l’humilité, le Parti Socialiste, grâce également à une clarification intervenue notamment à l’occasion du Congrès de Marseille des 27 au 29 janvier 2023, semble sur la bonne voie pour parvenir à renouer avec sa mission historique de parti de classe, devenu un parti du peuple. S’il parait avoir retrouvé sa place à gauche, dans le mouvement social tout en ayant démontré sa crédibilité en matière d’écologie, sujet urgent et majeur du 21eme siècle, il devra impérativement retrouver l’adhésion du peuple et des classes populaires par les idées qu’il porte et dans la conviction qu’il doit apporter auprès de tous que le Socialisme est une force agissante, progressiste, et émancipatrice. 1/ UN PARTI SOCIALISTE ENRACINE DANS LES REALITES DE LA SOCIETE Pour durablement « retrouver le peuple », le Parti Socialiste doit en premier lieu ne plus dévier de sa trajectoire, de ses fondamentaux, de sa vocation originelle de parti qui prend en compte le peuple. Le peuple, les masses ont besoin d’être représentées, sur la base de programmes politiques démocratiques répondant à leurs besoins et élaborés avec eux, le plus possible. Elaborer avec le peuple ne veut pas simplement transcrire les attentes exprimées du peuple, mais aussi réfléchir ensemble, échanger, dialoguer et aussi quelquefois convaincre arguments à l’appui. Pour ce faire, le Parti socialiste doit rester en capacité de produire sa propre doctrine et d’élaborer sa propre pensée politique, pour ne pas (re)tomber dans l’écueil de se « reposer » sur la production des différents groupes de réflexion proches de sa sensibilité - autrement désignés par l’anglicisme « thinks thanks » - il en va en également de la formation de ses militants, ses premiers maillons, qui doivent pouvoir faire prospérer les idées du Parti auprès des classes populaires. Ce serait en effet une erreur de laisser le peuple, les masses, aux mains des populistes - dont les médias très conservateurs sont le « strapontin » - qui les manipulent en jouant sur les peurs, les émotions, avec pour but ultime d’accéder au pouvoir induisant, pour le Parti Socialiste, de retrouver un rayonnement idéologique lui assurant d’être audible et visible. Bien entendu, ce travail politique de fond avec et pour le peuple, ne doit pas s’arrêter en phase de conquête de pouvoir, et consiste également à associer les citoyens dans l’élaboration des décisions, ce qui augure par ailleurs d’une réflexion à plus long terme sur une éventuelle réforme des institutions pour améliorer la démocratie. S’agissant du Parti Socialiste et de son fonctionnement celui-ci doit d’être le reflet de son ADN et a dès lors l’obligation de déployer toute son énergie pour ne pas risquer de devenir un simple parti d’élus enfermé dans des « querelles » d’appareils mais bien redevenir, comme autrefois, un grand parti de militants connecté à toutes les réalités et à tous les territoires qu’il soit urbain, péri-urbain ou rural. Face au Peuple qui n’a jamais cessé de croire en la politique, mais dont la défiance à l’égard des hommes et femmes politiques n’a jamais été aussi forte, le Parti Socialiste doit incarner et promouvoir une politique vertueuse par des militants / élus venant de tout bord qui, ancrés dans leurs territoires et proches des réalités sauront traduire et répondre aux attentes concrètes de la population. La formation des militants, la multiplication des actions de terrain et plus largement des initiatives dans les territoires fragiles de la République en dehors des campagnes électorales sont des ingrédients simples pour retrouver la voie du Peuple et espérer ainsi susciter de nouveau son adhésion. 2/ UN PARTI SOCIALISTE QUI DOIT RETROUVER L’ADHESION DU PEUPLE Parmi les fondamentaux à respecter pour « retrouver le peuple » : - En premier lieu, une bonne rémunération du travail car depuis plusieurs décennies, la rémunération du capital n’a cessé de croitre au détriment de la rémunération du travail alors que le travail doit garantir à tous la possibilité de bien vivre, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui encore plus dans un contexte de hausse du coût de la vie ; ainsi, et pour les salariés, il est temps d’en finir avec les primes de vie chère ou de rendement pour préférer une augmentation des salaires, notamment en période d’inflation, ce qui permettra également, par un meilleur rendement des cotisations sociales qui sont un salaire indirect, de pérenniser notre système de protection sociale qui profite à tous, à commencer par les plus modestes ; - La privatisation, la disparition ou la dégradation des grands Services Publics, dont la fonction primordiale est de garantir à nos concitoyens l’accès aux services essentiels (notamment l’éducation, le social, l’hôpital, la justice...), sont mal vécus des classes populaires et moyennes qui souvent en « payent le prix » notamment dans les centres villes anciens, les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les zones péri-urbaines ou les territoires ruraux ; repensons dès lors notre rapport au Service Public en rompant avec cette logique comptable initiée par Nicolas SARKOZY via la Réforme Générale des Politiques Publiques (RGPP) continuée par ses successeurs afin de retrouver une logique de moyens mise au service de l’efficacité des Services Publics au cœur des territoires de la République ; - Plus particulièrement désenclaver certains territoires par le déploiement des transports en commun et la mise en œuvre d’un véritable parcours résidentiel garant d’une véritable mobilité pour éviter qu’une partie de la population ne se retrouve de fait et contre son gré « assignée à résidence » ; - Assumer une vraie politique du droit au logement décent, droit à valeur constitutionnelle qui consacre un besoin au carrefour des tous les autres, par, entre-autres, le respect des objectifs de la Loi SRU, la généralisation de l’encadrement des loyers ainsi qu’un renforcement des moyens judiciaires alloués à la lutte contre les « marchands de sommeil » ; - Redevenir ambitieux en matière de politique de la Ville, véritable cécité du Macronisme, ce qui implique d’accompagner la politique de rénovation urbaine, dont la fonction est d’améliorer l’attractivité de certains quartiers, d’une politique de sécurité , d’emploi, d’éducation pensée à l’échelle de toute l’agglomération ; - Plus globalement, réintroduire de la mixité dans toutes les strates et sphères de la société afin de pouvoir retrouver un horizon commun sans quoi rien n’est possible ce qui exige de défendre avec ardeur l’Ecole Publique pour donner à chacun la possibilité de bénéficier de l’ascenseur social ; - Dans le même esprit, il est nécessaire de relancer sur tous les territoires, notamment les plus fragiles, l’éducation populaire, le sport, la culture et les vacances pour tous, facteurs du mieux vivre ensemble et créateur de lien social induisant d’encourager et de soutenir le mouvement associatif qui œuvre dans ces domaines essentiels au cœur de l’intérêt général ; - Il en est de même pour la sécurité qui est un droit pour tous, notamment pour les habitants des quartiers des villes et des territoires les plus modestes, qui sont les plus exposés ; en parallèle, dans un objectif de prévention, réintroduire une police de proximité permettrait d’améliorer la sécurité mais également la relation entre la police et la population, notamment avec la jeunesse de notre pays, contribuant ainsi à un apaisement salutaire au vu des récents évènements ; - Enfin, il est particulièrement nécessaire d’accompagner les personnes les plus en difficulté sociale par rapport aux grandes mutations de notre temps qui sont le développent du numérique et le réchauffement climatique. Les catégories les plus modestes qui souvent vivent dans des logements mal isolés ou utilisent par exemple des véhicules plus anciens et donc plus polluants, devront être davantage aidés pour ne pas passer à côté de la transition écologique et la rejeter aux motifs que l’écologie deviendrait punitive. Cette liste de principes fondamentaux à respecter pour redevenir crédibles auprès du plus grand nombre, en étant fidèles à notre riche histoire, n’est pas limitative et a vocation à être enrichie nos camarades.

A VOUS LA PAROLE!

La faible participation des jeunes et des classes populaires aux dernières élections présidentielles est le constat clair que le peuple s’éloigne de plus en plus de la politique en général et du parti socialiste en particulier. En tant que militantes et militants notre objectif est de rendre au PS ses lettres de noblesse et ainsi redorer son blason. Comme un adage le dit "qui veut aller loin ménage sa monture" c'est la raison pour laquelle nous devons dès maintenant travailler à faire adhérer toutes les personnes lésées dans notre parti. Le travail doit donc se faire aussi bien au niveau national mais surtout au niveau de nos quartiers, et de nos villes. Il est donc important de donner la parole aux citoyennes et citoyens de nos quartiers. En effet le débat politique aujourd'hui est vertical, alors qu'il devrait être horizontal. Nous devons mettre fin à cela. Nous gagnerons énormément à donner la parole à toutes ces personnes qui sont exclues ou se sentent exclues du débat politique. Elles connaissent mieux que quiconque les problématiques quotidiennes qui sont les leurs (transports, pouvoir d’achat, délinquance, insécurité…) Ce travail est celui de nos sections, afin de rendre le débat politique de notre parti plus simple, compréhensible, et ainsi créer une proximité avec le peuple. Nous devons miser sur des Ateliers formations sur les valeurs du PS, des Ateliers « actions et ludiques » (Donner la parole aux militants (es) pour témoigner sur leur engagement, faire des micros-trottoirs pour recueillir des idées… Des petites vidéos explicatives sur l’actualité et les actions accomplies pour donner envie de s'engager.