Les pilotes de la convention

Participez à la visioconférence de lancement de la convention mercredi 19 avril à 20H

Publiez vos idées,
votez pour celles des autres

Bernard Cazeneuve 2027 - Discussions préliminaires

Près de 3000 socialistes étaient réunis le samedi 10 juin après-midi à Créteil par la direction collégiale du PS autour de Bernard Cazeneuve, notre candidat naturel en 2027 ("je suis un Mitterrandiste orthodoxe"). Il est expérimenté et fidèle ("j'ai gagné 11 élections sur 12 dans le département de la Manche"), sa personnalité désintéressée et opiniâtre est fiable. En même temps, il était flagrant à Créteil, comme sur ce site "conventions-socialistes.fr" autrement plus ouvert et interactif que le "conseil national de la refondation" si fuyant depuis des mois, qu'il y a beaucoup à faire pour élever, structurer le niveau des débats politiques et législatifs, au PS et dans le pays, dans un contexte de repli massif de nos concitoyens assez légers. "Le peuple n'est pas la foule, ni la meute" : Bernard Cazeneuve a parlé éducation et droit, comme Michaël Delafosse, venu de Montpellier, culture et laïcité, aux antipodes du populisme. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a mentionné que les sujets qui n'étaient pas traités, à l'échelle nationale et internationale, retombaient en pluie fine dans la vie des collectivités locales : c'est une évidence ("des assyro-chaldéens demandent un lieu de culte pour leur liturgie araméenne, des Soudanais sont à Vaulx-en-Velin"). Ajoutons ici, même si cela n'a pas été dit, que rien ne sert de dénoncer les risques pétainistes qu'affiche le logo enflammé du RN, ou encore, de déplorer la pauvreté massive des familles monoparentales, si on ne fait pas l'effort de préparer un programme législatif qui soit loyal, crédible et non plus déréglé, destructeur de valeurs morales, politiques, environnementales et économiques. La nature a horreur du vide. En bref, la route de la normalisation sera longue, mais nous commençons enfin, ici ou là, à discuter sérieusement.

Lettre PS Lyon & JS Rhone

Camarades, Nous sommes très heureux du lancement de la convention dont vous assurez le pilotage, mais certaines prises de paroles et écrits nous inquiètent fortement. Nous avons décidé de faire une première contribution en cohérence avec nos attentes fortes. Nous sommes heureux car la convention pourrait permettre de mettre le Parti socialiste à sa place : un outil au service des Français.es de toute tranche d’imposition pour changer nos vies. Il est possible de discuter pour savoir si cela fut le cas dans un passé lointain, en revanche il est certain que ça ne l’était plus depuis 2012. Cette convention est donc une chance incroyable. Inquiets car le vocabulaire choisi culpabilise parfois les classes populaires, voire dans certains cas suinte le mépris social. Les tournures et le vocabulaire donnent l’impression que le PS est constitué de privilégiés. Nous n’avons pas de doute sur les motivations profondes des rédacteurs ou des intervenants, mais cette convention a pour objectif de transformer notre parti et donc d’être lue et entendue à l’extérieur. La forme doit donc aussi être irréprochable et la position sociale du narrateur non discriminante. • Le titre « Retrouvons le peuple » montre que les cadres du PS s’avouent déconnectés du peuple alors que nous, militants, ne nous sommes jamais désolidarisés du peuple. Nos salaires sont les mêmes, nos galères sont les mêmes : nous n’avons que notre travail ou nos allocations pour vivre. • Le titre est également pour le moins ambigu (choisir « Reconquérons le peuple » aurait carrément été une faute !), il pourrait suggérer que le peuple nous ait quittés… Il aurait été important d’affirmer dès le titre que le PS est indiscutablement responsable de la situation. • Autre exemple : La montée du vote RN n’est pas la responsabilité des classes populaires. Pour réussir cette convention, nous souhaitons que le fonctionnement de la convention remette les classes populaires à leur place dans notre parti, c’est-à-dire au pouvoir. • Constituer un comité de pilotage majoritairement populaire et divers (critères à définir). • Co-produire les questionnaires avec les militants. • Travailler sur la mise en place de la parité sociale comme règle centrale de l’organisation du Parti : dans les organes de décision comme parmi les cadres et les candidats / élus. Vous pouvez compter sur notre implication, notre motivation et notre exigence, car le Parti doit impérativement réussir cette convention. Cédric Fouilland, Secrétaire de section, Section Lyon 7 Rubens Froment, Animateur fédéral, JS Rhone

Quelques idées de réformes législatives

La Parti Socialiste gagnera en popularité s'il formule des propositions concrètes de réformes législatives, qui ne soient pas un catalogue à la Prévert de 600 propositions comme celles improvisées par nupes en 2022 et déconnectées des orientations des congrès précédents du PS. Voici une vingtaine de suggestions, pour simple discussion générale : 1) Organisation d’un grand débat permanent, par département et par branche, avec la rédaction de rapports annuels, au titre d'un dispositif de démocratie participative, complémentaire des institutions de la démocratie représentative de la Ve République ("nous avons les meilleures institutions de l'Occident", Charles de Gaulle) : ce site conventions-socialistes donne un bel exemple de ce qu'il faut faire, pour aider nos parlementaires à mieux légiférer ; 2) Financement par le budget de l’État d’un statut des grands élus et du fonctionnement de quatre partis politiques PS, PC/LFI, LRM/verts, LRN (beaucoup de grands élus sont logiquement quelques-uns des 1 800 000 fonctionnaires des collectivités locales) ; 3) Généralisation nationale d'un cadre concordataire de financement et de contrôle des associations confessionnelles, dans la continuité de la loi séparatisme du 24 août 2021 ; 4) Généralisation du septennat dans toutes les élections (municipales, arrondissements intercommunaux, départements, régions, présidentielle et législatives, continentales), car on vote trop souvent, en délibérant trop peu ; 5) Réduction du nombre de régions métropolitaines de 13 à 10 ; 6) Création d’une quatrième et dernière collectivité locale, l’arrondissement, complémentaire de la région, du département et de la commune, tenant lieu de circonscription législative et d’intercommunalité (au nombre de 577), sans besoin de métropoles, d’agglomérations, ni de cantons ; 7) En matière de politique internationale, clarification des frontières extérieures de notre continent nord-atlantique, européen ou occidental, avec une convergence des frontières du G7, de l’OCDE, de l’OTAN, de l’UE ; 8) Veiller à rapprocher le droit familial du droit naturel, à contre-courant des réformes menées entre 1967 et 2023 : il est inadmissible que la France compte 20% de familles monoparentales, féminines à 90% et pauvres à 40%. 9) Police et justice de proximité ; 10) Mieux structurer la nomenclature des activités françaises, afin de faciliter l’organisation des branches professionnelles, l’orientation des formations, une politique du plein emploi ; 11) Evoluer vers une généralisation du fonctionnariat, simplifier les statuts du travail, restaurer les monopoles naturels dans les infrastructures de réseaux ; 12) Préférer une monnaie nationale à une monnaie internationale, comme unité de mesure de la valeur des patrimoines et des revenus ; 13) Levée de l’anonymat des créanciers de la dette publique, sinon annulation ; 14) Limiter d’un à douze la dynamique des inégalités de patrimoines et des revenus, hors propriété des entreprises ; 15) Rapprocher les notions de citoyenneté, de nationalité, de résidence fiscale, dissuader la double nationalité ; 16) Evoluer vers un syndicat unique, patronal et salarié, le syndicalisme étant essentiellement un espace de délibération des branches professionnelles ; 17) Organiser le syndicalisme en une centaine de branches professionnelles, elles-mêmes organisées en comités sociaux et économiques, rattachés aux départements ; 18) Ouvrir le droit des militaires au syndicalisme ; 19) Limiter l’artificialisation du sol français à 10% ; 20) Maintenir 500 000 exploitations agricoles ; 21) Evoluer vers un droit de la formation permanente, diplômante, de six semaines par an ; 22) Faciliter l’accès de tous à la propriété, qualifiée de sacrée par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 ; 23) Instituer en France une monarchie "protectrice des arts et des métiers" (la reine Elizabeth II, discours du centenaire de l'Entente cordiale au Palais du Luxembourg), comme en Espagne, au Royaume-Uni ou en Suède, sans aucune responsabilité politique. 24) Toutes et tous en formation ou en production de 16 à 65 ans, hors années de congés de maternité et invalidités.

Vers un socialisme populaire

Commençons par saluer l'initiative et la qualité de ce site conventions-socialistes.fr, qui est tellement supérieur https://conseil-refondation.fr/ : les contributions y sont signées, lisibles, structurées et on voit que le PS a une culture supérieure de la démocratie participative, de la sécurité, aucun autre parti ne rivalise avec lui sur ce terrain. Sans minimiser bien sûr l'importance des deux autres conventions socialistes sur les enjeux des relations internationales et de la mixité, la question d'un socialisme populaire, ancré dans la société française, d'un PS crédible par sa proximité et ses propositions de réformes concrètes, est évidemment primordiale : ce n'est pas un hasard si cette deuxième convention suscite un nombre élevé de contributions. Mentionnons d'abord que la question du droit de la nationalité est importante pour la population. Sauf exceptions, il faut en finir avec la double nationalité, qui n'est pas plus tolérable que la polygamie. Le laxisme sur ce sujet est l'explication principale des 41,5% de Marine Le Pen en 2022 : chaque terrien est appelé à choisir une et une seule nationalité. Bien sûr, le socialisme est ouvert à l'environnement international de notre société globalisée, l'actuel secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est ancien président de l'Internationale Socialiste d'ailleurs, mais une discussion solidaire sur un socialisme populaire doit être menée en priorité à l'échelon national : "citoyenneté et nationalité sont indissociables" (Dominique de Villepin). 70% des Nord-Africains, 60% des Turcs ont la double nationalité : c'est inadmissible (https://www.alternatives-economiques.fr/part-de-binationaux-parmi-immigres-devenus-francais-selon-pays-dorigine-010220168918.html). Je parcours les textes des contributions déjà déposées pour cette convention. On y lit nombre d'espérances et d'indignations justes : la recherche du bonheur, la culture comprise comme socle de la République, la complexité de la société que renient les populismes, la priorité de l'intégration de la jeunesse, le parti comme lieu de délibération, le besoin de bungalows pour les sans abris, le devoir d'écoute et de dialogue, le scandale des 20% de familles monoparentales pauvres à 41% (bravo à la droite puis la gauche pour les réformes hasardeuses du droit familial au nom de l'individualisme), 16 millions de Français adultes éloignés du numérique, l'impératif d'un dispositif de démocratie participative (comme ce site exemplaire conventions-socialistes.fr, dont le CNR du Haut Commissariat au Plan devrait s'inspirer), le souci obligé des agriculteurs et du monde rural, le naufrage du quinquennat Hollande (droit familial, relations internationales, hors réduction utile du nombre des régions et séparation pertinente des élections départementales et régionales en mars et décembre 2015), des appels à des ruptures urgentes avec les idéologies contreproductives et énergivores de la déréglementation et de la concurrence par un retour aux monopoles naturels, l'archaïsme XIXe siècle du concept matérialiste de "classes" marxistes, la valeur des engagements associatifs et syndicaux, les priorités de l'éducation morale et populaire, de la formation initiale et permanente, au service de la justice et de la paix. Merci à toutes et tous pour votre goût du développement, des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité : continuons à avancer loyalement, en France, en Occident et dans le Monde.

Le Parti du bonheur !

« Le poing pour le combat, la rose pour le bonheur » Ces mots de François Mitterrand, ne les oublions jamais ! Ce sont nos fondements. Notre objectif. Notre foyer. Mais aujourd’hui, qu’en est-il ? Pour « retrouver le peuple », le projet du PS doit affirmer que nous sommes ce parti de la transformation. Le parti du combat. Le parti du bonheur. Ce n’est pas surseoir à une certaine idée d’un parti politique de l’affirmer. C’est le titre de ces quelques lignes. Nous devons oser le dire : nous sommes le Parti du bonheur ! Mais attentions, cher.e.s camarades, ne tombons pas dans la dialectique de l’héritage. En effet, les changements d’hier, réalisés par le PS sont une fierté. Et cela dans tous les domaines : l’Éducation, le Travail, la Culture, l’Écologie, la Justice, les affaires sociales, l’Europe… Cependant, notre but, celui de « changer la vie », doit être réaffirmer. Nous l’avons fait hier. Certes. Nous devons le faire Demain. Ici, c’est un projet souvent oublié dont il sera question. Oublié depuis 2017. Oublié lors de la dernière élection Présidentielle. C’est la démocratisation culturelle. Voire même la « Démocratie culturelle ». Afin de renouer avec les classes populaires, celles et ceux pour qui nous nous sommes engagé.e.s, nous devons mettre en avant cet idéal. C’est un projet immense. C’est vrai. Mais cet idéal est grippé, toujours un peu plus. L’inflation galopant et les Français.e.s ayant de plus en plus de mal à finir les fins de mois. Quelle place alors pour la culture ? Si l’on ne peut à peine manger à sa faim, va-t-on penser à aller visiter un musée, aller au cinéma ou au théâtre ? Simplement acheter un livre ou un CD peut être difficile. C’est alors le devoir de l’État d’offrir à tou.te.s un accès gratuit et libre à la culture. Voici quelques propositions : - La création d’une pièce de théâtre dans chaque quartier populaire, chaque année, afin d’impliquer des personnes habituellement éloignées de l’offre culturelle. - La gratuité des transports en commun, afin que chaque personne puisse avoir accès à la culture de manière véritablement gratuite. - Favoriser la mobilité d’œuvres d’art. - Promouvoir l’éducation artistique et culturelle : une heure, par semaine, obligatoire pour tous les élèves de primaire. Pourquoi ne pas mettre en place un « Goncourt des écoles élémentaires », sur le modèle du « Goncourt des lycéens » ? - Création d’une « Fête de la Culture », jour férié de la diversité culturelle durant lequel l’accès à l’ensemble des lieux culturels serait gratuit pour toutes et tous. Des représentations artistiques seraient organisées dans toutes les villes de France, leur accès serait libre et gratuit. Ces propositions sont le reflet de cette volonté de faire du PS, le Parti du bonheur. Et continuer à affirmer notre objectif commun de transformation de la société.Il est temps, face à l’extrême-droite qui tisse sa toile crépusculaire sur la culture, sur l’ensemble du territoire, de se réinventer et de proposer une nouvelle voie. Celle du changement et de la transformation. N’oublions pas que nous nous sommes toutes et tous engagé.e.s pour ce combat en faveur de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Et la culture est ce socle, celui de notre République.

l'avenir est toujours incertain, mais ...

La peur devant un avenir incertain est périodique. Actuellement le changement climatique la crise Covid et ses suites dans les économies libérales ainsi que la guerre en Ukraine sont des raisons d'angoisses pour les populations occidentales auxquelles s'ajoutent les difficultés croissantes des personnes déclassées ("cas soces") et des personnes âgées dépassées par les technologies issues de l'informatique. Toutes ces personnes ont connu un "âge d'or" plus ou moins fantasmé et professent le "c'était mieux avant". L'extrême droite prospère sur cette peur de l'avenir et fustige toutes les utopies progressistes. C'est le cas partout en Europe mais aussi dans le monde. "Vous nous avez fait croire aux lendemains qui chantent, mais regardez les résultats: la pauvreté, l'immigration, la perte de valeurs comme le mariage, la famille, notre religion bafouée, etc ... On a peur! Çà va trop vite et trop loin!" Comment redonner confiance dans un avenir qu'on ne connait pas par définition mais dont on peut esquisser les contours grâce à une vision politique intelligente c'est à dire guidée par la culture et les connaissances acquises intellectuellement. Il ne s'agit pas d'abdiquer sa qualité d'intellectuel classe moyenne plus, pour tomber dans la démagogie en surenchérissant sur des propos qu'on sait d'avance outranciers. Il s'agit de convaincre en langage simple et audible mais sans rien abandonner, sans reculer, sans abdiquer. Il faut dire que l'équilibre d'une société, d'un pays, du monde sont des choses compliquées et qu'il faut prendre le temps de les étudier pour les comprendre et pour comprendre les solutions que l'on propose. Et si vous ne prenez pas ce temps de réflexion, ce sont les "grands" qui vont gagner: grands démagogues aux allures d'autocrates, grands financiers à l'avidité redoutables et jamais satisfaite. Il faut dire aussi que la voie que nous choisissons qui semble la plus compliquée et la plus difficile, est une garantie d'être la plus juste et la plus susceptible de réussir à plus long terme. Quel intérêt aurions-nous à faire trainer les choses si nous étions malhonnêtes? Les solutions promises par les extrêmes, de par leur rapidité et leur simplicité sont déjà signes de tromperies et d'escroquerie. On peut avoir peur de l'avenir mais il faut savoir à qui faire confiance pour l'aborder.

RÉINVENTER NOTRE DÉMOCRATIE

Pour retrouver le Peuple et faire que cette convention soit utile, il faut tout simplement lui redonner confiance en nos institutions. Pour ma part, je ne pense pas qu’il faille tout démolir pour reconstruire comme certains le souhaitent avec leur nouvelle « République ». Je crois sincèrement en nos institutions. Elles sont le reflet de tant de batailles gagnées par le passé. Des changements et améliorations pour les citoyens sont nécessaires mais il faut se poser purement et simplement les bonnes questions. La crise de nos institutions se montre premièrement dans les élections ou les citoyens ne vont plus voter. Comment peut-on se satisfaire que lors d’élections (municipales ou européennes) il n’y ait qu’environ 40% de votants ? Il faudrait, dans un premier temps, instaurer la reconnaissance du vote blanc. C’est une proposition assez facile à mettre en place et qui mobiliserait un certain nombre d’entre nous. À partir d’un certain pourcentage (pourquoi pas 50%), le vote serait considéré comme non valide puisqu’une majorité la rejette. On repart de zéro. On prend d’autres personnes et on recommence. Les citoyens ne s’intéressent également plus à la politique et ne croient plus en elle. Je pense qu’il serait également préférable d’obliger le vote comme dans certains pays, sous peine de sanctions financières conséquentes. Les citoyens iraient voter. En sachant qu’ils sont obligés de voter, ils s’intéresseraient forcement aux candidats, à leurs idées, à leurs propositions. Il faudrait bien-sûr qu'ils aient la possibilité du vote blanc sinon cette mesure n’a aucun sens. Les citoyens ne croient plus non plus en nos énarques. Je pense que cela est simplement de leur faute depuis tant d'années. On a l’exemple sous les yeux. Il y a quelques semaines. Comment peut-on activer le 49/3 en contournant l’Assemblée Nationale élue par le peuple et ne pas prendre en compte les revendications des citoyens ? Il faudrait je pense supprimer cette possibilité de 49/3 ou la rendre beaucoup plus contraignante que ce qu’elle est déjà avec seulement la motion de censure. Cette motion n'est pas une mesure efficace contre le 49/3 et ne le sera jamais. Certains sont trop bien installés. Tous les membres du gouvernement devraient être démis de leur fonction sans possibilité d’y retourner durant le quinquennat, des élections législatives reprogrammées et la loi débattue de nouveau. Il y a tant d’autres idées mais je pense que celles-ci seraient des moyens simples et efficaces pour renouer avec les classes populaires qui ne demandent qu’à être sollicitées.

Collectivités socialistes : cessez que conditionner les aides à des heures de bénévolat!

Chers camarades, Si nous avons perdu la confiance des classes populaires c'est aussi parce que nous ne proposons pas les solutions attendues par nos concitoyens en adéquation avec leur réalité quotidienne. Par exemple, de nombreuses collectivités proposent des aides au permis mais de droite comme de gauche, elles les conditionnent à des heures de bénévolat au profit des associations. Un dispositif étendu qui serait bénéfique au tissu associatif ou qui serait vertueux pour la citoyenneté. Nous pouvons entendre ces arguments mais nous devons leur opposer un certain nombre de principes républicains. Tout d’abord, le droit à la mobilité est essentiel pour notre jeunesse. Le permis de conduire est une lourde charge financière pour les familles ou les jeunes qui doivent l’assumer. Il est aussi la condition d’accès à la formation et à l’emploi. Les populations concernées ne disposent à la fois du réseau nécessaire pour s’insérer dans le tissu associatif alors même qu'elles demandent de pouvoir sortir du monde “des invisibles”, de la précarité! Et c’est en pouvant se déplacer qu’elles pourront le faire. C’est pourquoi, nous ne devons pas assortir des conditions de financement alors même que nous voulons mettre le pied à l’étrier de notre jeunesse, qui, vous le savez, se désespère. C’est le sentiment de lui infliger une double peine. Une méritocratie que nous lui appliquons qui ne peut se confondre à l’égalité républicaine. Ce n’est pas en élaborant des obstacles à franchir ou des usines à gaz que nous permettrons aux jeunes de s’émanciper, de retrouver le goût pour le travail et de viser leur autonomie. Bien au contraire, nous accentuons par cette mesure, la misère sociale. Et la dérive de cette méthode est à nos portes avec les heures "d'insertion" pour conserver les revenus du RSA. Cette forme de chantage ne répond pas à l’idéal de justice sociale. Aline Jeudi, 1ère fédérale de l'Allier.

La NUPES fragile? Sortons du « tous rassemblés! .. derrière moi » . 

Coalition d'urgence, la NUPES - à tort ou à raison- reste perçue comme un attelage déséquilibré et disparate par une moitié des militants PS et ne présentera probablement pas de liste commune aux européennes. Du fait des différences de vues avec LFI mais aussi de la diversité des groupes de rattachement au PE. Placer en tête de liste un.e candidat.e écologiste en 2024 serait une issue possible mais sur quel programme commun? Rassemblant les sympathisants et adhérents de ces partis, une coopérative trans-partis (cf. 1ère contribution) pourrait remobiliser les abstentionnistes et rapprocher les citoyens des partis. A conditions que tous les partis s'engagent réellement dans un projet commun renonçant aux réflexes boutiquiers : PS PP, ND, EELV, Génération.s, GE, La convention ... Pour faire revenir à la politique toutes les couches sociales désappointées devant cette dispersion, la gauche écologiste doit redonner de la grandeur au débat en approfondissant un dialogue inter-partis décloisonné et sans leadership. Le PS doit pousser au dialogue avec ces autres partis partageant finalement le même triptyque : Europe, Écologie, Socialisme. Pourquoi par exemple ne pas associer ou prolonger les conventions socialistes avec les "états généraux de l'écologie" d'EELV? Ces appels au rassemblement organisés chacun dans son coin sont contre productifs. Ouvrez les portes, mais ensemble!