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Diagnostiquer la série d'échecs aux dernières élections européennes

Élections après élections, les listes auxquelles le PS est rattaché ou acteur majeur ont subi des défaites cuisantes. Élections après élections, nous essayons de faire passer le même message liant nébuleusement un attachement "mollement béat" à l'idée européenne, un horizon social commun auquel nous feignons de croire bien que nous savons qu'un certains nombre de pays s'y opposent en fait plus ou moins fermement, une cécité sur l'échec de la promesse initiale de prospérité et de progrès. Pire, nous rusons avec la démocratie lorsqu'un message clair comme le refus d'une constitution est envoyé. Enfin, bien que non exhaustif, la guerre en Ukraine a révélé crûment que l'Europe était une institution mercantile corruptible et corrompue. À cela s'ajoute la crise de la social-démocratie qui n'arrive pas à se redéfinir dans un monde qui n'a plus rien à voir avec celui de Schuman ou de Delors et qui continue à violemment changer à un rythme accéléré. Les quelques vrais succès visibles identifiés par les Européens, en particulier les Français, sont bien trop rares. Erasmus pour la jeunesse est sans doute le plus enthousiasmant, le plus sympathique en tout cas. Mais quoi d'autre à ce niveau ? La politique d'infrastructure des origines (charbon & acier) s'est muée en crise énergétique et en désindustrialisation de l'Europe de l'ouest. La politique agricole ne s'est pas redéfinie dans un monde où la migration des écosystèmes a commencé. Les quelques autres grands succès sont plutôt d'ordre réglementaire (le RGPD est sans doute le plus récent) mais ils sont peu accessibles à la compréhension de tout un chacun. Pour ce qui est de l'un des éléments stratégiques de l'époque, le numérique, l'Europe n'est qu'une colonie numérique de l'Amérique d'abord, de la Chine ensuite. La recherche d'une Europe de la défense s'est réfugiée sous le parapluie de l'OTAN, c'est à dire des EU. La liberté de circulation a de plus en plus de mal à résister au replis face à des mouvements migratoires qui sont condamnées à augmenter, y compris en interne de l'Union. Le constat est sévère, mais il n'est surtout pas fait et partagé pas les socialistes alors qu'il est finalement dans la tête de la majorité des électeurs. Si en regard nous produisons le programme lénifiant et paresseux habituel il n'y a aucune raison que cela change et donc aucune raison que les citoyens votent pour nous, voire votent tout court. Enfin, rupture "intellectuel" de l'époque, si nous ne sommes pas en capacité de produire un texte plus puissant que ChatGPT, je préconise de nous économiser la peine d'essayer de rivaliser avec la machine. Les socialistes sont condamnés à faire mieux que la machine.

Promouvoir la démocratie et la participation citoyenne

L'Union européenne doit d’avantage encourager une plus grande participation des citoyens à la prise de décisions et renforcer la démocratie dans toute l'Europe.

la promotion de la démocratie et de la participation citoyenne est un enjeu crucial pour l'Union européenne. En effet, les socialistes considèrent que la démocratie ne doit pas se limiter au simple fait de voter lors des élections, mais qu'elle doit également inclure une participation active et continue des citoyens à la prise de décisions politiques.

Pour promouvoir la démocratie et la participation citoyenne, l'Union européenne pourrait mettre en place des politiques ambitieuses dans les domaines suivants :

1) La participation citoyenne : L'Union européenne pourrait encourager la participation citoyenne en favorisant l'organisation de débats publics, de consultations citoyennes, de référendums et d'autres formes de participation directe. Cela permettrait aux citoyens de se faire entendre et de participer activement à la prise de décisions politiques.

2) La transparence et la responsabilité : L'Union européenne pourrait renforcer la transparence et la responsabilité de ses institutions en garantissant un accès libre et facile à l'information, en rendant compte de ses décisions et de ses actions, et en garantissant une participation active de la société civile à la surveillance de ses institutions.

3) La démocratie économique : L'Union européenne pourrait promouvoir la démocratie économique en encourageant la participation des travailleurs aux décisions stratégiques des entreprises, en renforçant la protection des droits des travailleurs et en garantissant une juste répartition des richesses produites.

4) La démocratie locale : L'Union européenne pourrait favoriser la démocratie locale en renforçant le rôle des autorités locales dans la prise de décisions et en encourageant la participation des citoyens à la vie politique locale.

Pour conclure, la promotion de la démocratie et de la participation citoyenne est une condition essentielle pour construire une Europe plus juste et plus équitable. En encourageant une participation active et continue des citoyens à la vie politique, l'Union européenne pourrait garantir une meilleure représentativité des intérêts des citoyens et renforcer la légitimité de ses institutions.

Renforcer la cohésion sociale

L'Union européenne pourrait renforcer la cohésion sociale entre les différents groupes de citoyens européens en promouvant la diversité et en luttant contre la discrimination.

La cohésion sociale est une condition essentielle pour le développement économique et la stabilité politique de l'Union européenne. Renforcer la cohésion sociale signifie garantir l'égalité des chances et la non-discrimination entre tous les citoyens européens, indépendamment de leur origine sociale, ethnique, de leur religion ou de leur orientation sexuelle.

Pour renforcer la cohésion sociale, l'Union européenne pourrait mettre en place des politiques ambitieuses dans les domaines suivants :

1) La lutte contre la discrimination : L'Union européenne pourrait renforcer sa législation pour lutter contre toutes les formes de discrimination, y compris la discrimination raciale, de genre, de religion ou d'orientation sexuelle. Cela pourrait se traduire par l'adoption de lois plus strictes, mais également par la mise en place de campagnes de sensibilisation et de programmes éducatifs pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés.

2) La promotion de la diversité : L'Union européenne pourrait promouvoir la diversité en encourageant le dialogue interculturel et en favorisant la reconnaissance des cultures minoritaires. Cela pourrait se traduire par la promotion de la langue et de la culture des minorités, mais également par la mise en place de programmes d'échanges et de rencontres entre les différentes cultures européennes.

3) La lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale : L'Union européenne pourrait renforcer sa politique de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, en garantissant un revenu minimum décent pour tous les citoyens européens, en favorisant l'accès à l'éducation et à la formation, et en promouvant la création d'emplois durables et de qualité.

4) La promotion de la participation citoyenne : L'Union européenne pourrait promouvoir la participation citoyenne en favorisant la participation active des citoyens dans la prise de décision politique, en renforçant la transparence et la responsabilité des institutions européennes, et en encourageant le dialogue entre les citoyens et les institutions.

En renforçant la cohésion sociale, l'Union européenne pourrait garantir une société plus juste et plus équitable pour tous les citoyens européens. La lutte contre la discrimination, la promotion de la diversité et la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale sont des objectifs fondamentaux pour construire une Europe plus unie et plus solidaire.

Promouvoir l'éducation et la formation

L'Union européenne doit d’avantage investir dans l'éducation et la formation pour améliorer les compétences des travailleurs et garantir la compétitivité de l'Europe sur le marché mondial.

L'éducation et la formation sont des piliers clés pour le développement économique, social et culturel de l'Union européenne. L'investissement dans l'éducation et la formation permet d'améliorer les compétences des travailleurs, de favoriser l'innovation et la croissance économique, et de renforcer la cohésion sociale.

Pour promouvoir l'éducation et la formation, l'Union européenne pourrait mettre en place des politiques ambitieuses dans les domaines suivants :

1) L'investissement dans l'éducation : L'Union européenne pourrait investir davantage dans l'éducation pour garantir un accès égalitaire à l'éducation pour tous les citoyens européens. Cela pourrait se traduire par l'augmentation du budget de l'Union européenne pour l'éducation, ou par la mise en place de fonds spécifiques pour l'éducation dans les États membres.

2) La promotion de la formation tout au long de la vie : L'Union européenne pourrait encourager la formation tout au long de la vie, en facilitant l'accès à la formation professionnelle, en encourageant la reconversion professionnelle, et en favorisant la formation continue pour les travailleurs. Cela permettrait de garantir l'employabilité des travailleurs tout au long de leur vie active.

3) La coopération entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises : L'Union européenne pourrait encourager la coopération entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises, en favorisant la mise en place de partenariats public-privé pour la recherche et le développement, et en encourageant les stages et les échanges entre les étudiants et les entreprises.

4) La reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications : L'Union européenne pourrait renforcer la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications entre les États membres, en simplifiant les procédures d'équivalence et en favorisant la mobilité des travailleurs et des étudiants au sein de l'Union européenne.

5) La promotion de l'éducation pour la citoyenneté : L'Union européenne pourrait promouvoir l'éducation pour la citoyenneté en encourageant l'apprentissage des valeurs européennes telles que la solidarité, la diversité et la démocratie. Cela permettrait de renforcer la cohésion sociale et de favoriser l'intégration des populations immigrées dans la société européenne.

En investissant dans l'éducation et la formation, l'Union européenne pourrait améliorer les compétences des travailleurs européens, favoriser l'innovation et la croissance économique, et renforcer la cohésion sociale. L'éducation et la formation sont des droits fondamentaux, qui doivent être accessibles à tous les citoyens européens, indépendamment de leur origine sociale ou de leur situation financière.

Favoriser l'innovation et la recherche

L'Union européenne devrait d’avantage encourager l'innovation et la recherche pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie de ses citoyens.

L'innovation et la recherche sont des moteurs clés pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens européens. L'Union européenne pourrait jouer un rôle majeur dans ce domaine en encourageant l'innovation et la recherche, notamment par les moyens suivants :

1) La promotion de la recherche fondamentale : L'Union européenne pourrait investir davantage dans la recherche fondamentale, qui est essentielle pour faire progresser la science et la technologie à long terme. Elle pourrait également renforcer la coopération entre les universités, les instituts de recherche et les entreprises pour favoriser la diffusion des connaissances et des technologies.

2) L'encouragement de l'innovation sociale et solidaire : L'Union européenne pourrait soutenir l'innovation sociale et solidaire, en encourageant les initiatives citoyennes, les coopératives et les entreprises sociales. Cette approche permettrait de promouvoir une économie plus juste et plus équitable, qui répond aux besoins des citoyens et qui contribue à la transition écologique.

3) Le développement de l'économie numérique : L'Union européenne pourrait favoriser le développement de l'économie numérique en encourageant la création de start-ups, en soutenant les incubateurs et les accélérateurs d'entreprises, et en investissant dans les technologies de pointe telles que l'intelligence artificielle, la blockchain ou l'Internet des objets.

4) Le soutien à l'industrie européenne : L'Union européenne pourrait soutenir l'industrie européenne en favorisant l'investissement dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, les transports durables ou les technologies de l'information et de la communication. Elle pourrait également promouvoir la coopération entre les entreprises européennes pour renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux.

5) La promotion de la formation et de l'éducation : L'Union européenne pourrait encourager la formation et l'éducation en investissant dans l'apprentissage tout au long de la vie, en développant des programmes de formation professionnelle, en favorisant l'accès à la formation et à l'éducation pour tous les citoyens européens, et en renforçant la coopération entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises.

Pour conclure, il est également important que l'innovation et la recherche soient orientées vers des objectifs sociaux et écologiques, qui répondent aux besoins des citoyens et qui contribuent à la transition vers un modèle de développement plus durable et plus juste. L'Union européenne doit garantir que les fruits de l'innovation et de la recherche bénéficient à tous les citoyens européens, et qu'ils contribuent à la construction d'une société plus solidaire et plus équitable.

Renforcer la protection de l'environnement

L'Union européenne doit renforcer ses politiques environnementales pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité en Europe.

La protection de l'environnement doit être considérée comme une priorité absolue pour l'Union européenne. En effet, le changement climatique et la perte de biodiversité sont des menaces majeures pour l'avenir de notre planète, ainsi que pour la qualité de vie des citoyens européens.

Pour renforcer la protection de l'environnement, l'Union européenne pourrait adopter des politiques plus ambitieuses et plus contraignantes en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité. Parmi les mesures possibles, on peut citer :

- La mise en place d'un cadre réglementaire plus strict pour limiter les émissions de gaz à effet de serre dans l'ensemble de l'Union européenne. Cela pourrait inclure l'adoption d'un système de quotas d'émission, l'augmentation des taxes sur les carburants fossiles, ou encore des incitations fiscales pour encourager les investissements dans les énergies renouvelables.

- La promotion de l'efficacité énergétique, en encourageant les économies d'énergie dans les bâtiments, les transports, l'industrie et l'agriculture. L'Union européenne pourrait également mettre en place des normes plus strictes pour les appareils électroménagers, les véhicules, les systèmes de chauffage et de climatisation, afin de réduire la consommation d'énergie.

- La protection des ressources naturelles, en luttant contre la pollution de l'air, de l'eau et des sols, ainsi que la déforestation et la surexploitation des ressources naturelles. L'Union européenne pourrait encourager l'utilisation de technologies propres et durables, ainsi que le recyclage et la réutilisation des déchets.

- La préservation de la biodiversité, en protégeant les écosystèmes naturels, en luttant contre la destruction des habitats naturels et en encourageant la restauration des écosystèmes dégradés. L'Union européenne pourrait également soutenir les initiatives de conservation et de réintroduction d'espèces menacées.

Et parce que nous sommes des socialistes et non uniquement des écologistes, il est également important que les politiques environnementales soient justes et équitables, en prenant en compte les inégalités sociales et territoriales. L'Union européenne doit garantir que les coûts et les bénéfices de la transition écologique sont répartis de manière équitable entre les différentes catégories sociales, et que les régions les plus vulnérables sont soutenues dans leur transition vers un modèle de développement plus durable.

Améliorer la gestion des frontières.

Avec l'augmentation de la migration en Europe, il est important que l'Union européenne améliore la gestion de ses frontières pour garantir la sécurité de ses citoyens tout en respectant les droits de l'homme et les libertés fondamentales.

L'amélioration de la gestion des frontières est une préoccupation majeure pour l'Union européenne en raison de l'augmentation des flux migratoires ces dernières années. Les défis associés à la gestion des frontières de l'Union européenne sont nombreux : la sécurité des citoyens, la protection des droits de l'homme, la gestion des flux migratoires, la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.

Pour améliorer la gestion des frontières, l'Union européenne pourrait adopter une approche globale et coordonnée, en renforçant la coopération entre les États membres et en garantissant le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles. Parmi les mesures possibles, on peut citer :

- Le renforcement de la surveillance et de la protection des frontières extérieures de l'Union européenne, notamment en augmentant les ressources allouées aux agences de sécurité frontalière et en utilisant des technologies avancées pour mieux détecter les mouvements de personnes et de biens à travers les frontières.

- La mise en place de procédures d'asile plus rapides et plus efficaces pour garantir une protection adéquate aux demandeurs d'asile tout en évitant les retards inutiles dans les processus de traitement des demandes. - Le développement de mécanismes de solidarité entre les États membres de l'Union européenne pour assurer une répartition équitable des responsabilités en matière de gestion des flux migratoires et de l'accueil des réfugiés.

- La promotion d'un dialogue constructif avec les pays tiers pour renforcer la coopération en matière de gestion des frontières et de lutte contre la migration illégale.

Pour conclure, il est important de souligner que la gestion des frontières de l'Union européenne doit être basée sur le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Les mesures de sécurité ne doivent jamais être mises en œuvre au détriment des droits individuels et de la dignité humaine. L'Union européenne doit donc garantir que les droits de l'homme et les libertés fondamentales sont protégés à toutes les étapes de la gestion des frontières, y compris pendant les contrôles aux frontières et les procédures d'expulsion.

Créer une armée européenne

Pour répondre aux menaces communes, comme le terrorisme ou les conflits internationaux, l'Union européenne pourrait créer une force militaire commune pour garantir la sécurité de ses citoyens.

La création d'une armée européenne est une proposition qui a été débattue pendant plusieurs années au sein de l'Union européenne. L'idée est de créer une force militaire commune pour répondre aux menaces communes auxquelles l'Union européenne est confrontée, comme le terrorisme, les cyberattaques, les conflits internationaux ou les crises humanitaires.

Une telle armée européenne serait complémentaire aux forces armées nationales des États membres de l'Union européenne et pourrait être mobilisée pour intervenir dans des situations de crise ou pour maintenir la paix dans des zones de conflit. Elle pourrait également permettre une meilleure coordination des actions militaires des États membres de l'Union européenne, renforçant ainsi leur capacité à agir ensemble en cas de besoin.

Par ailleurs, la création d'une armée européenne soulève également des défis importants. Tout d'abord, cela nécessiterait une coordination étroite entre les États membres de l'Union européenne pour définir les missions et les objectifs de cette force militaire commune. Il faudrait également s'assurer que les capacités militaires des différents États membres sont compatibles et complémentaires, pour garantir une efficacité optimale de l'armée européenne.

De plus, la création d'une armée européenne soulève des questions de souveraineté nationale, car les États membres devraient être prêts à partager leur capacité militaire avec l'Union européenne. Il faudrait également clarifier les règles de commandement et de contrôle de cette armée européenne pour éviter toute confusion ou ambiguïté.

Malgré ces défis, la création d'une armée européenne pourrait offrir de nombreux avantages en termes de sécurité et de stabilité pour les citoyens européens. Elle permettrait de renforcer la capacité de l'Union européenne à agir de manière autonome dans les situations de crise et de contribuer à la paix et à la sécurité internationales.

Renforcer la coopération entre les États membres

L'Union européenne est basée sur la coopération entre ses membres, donc un renforcement de cette coopération pourrait améliorer son efficacité et sa capacité à répondre aux défis actuels.

La coopération est au cœur de l'Union européenne depuis sa création. Elle permet aux États membres de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs et résoudre les problèmes qui les affectent. Cependant, la coopération ne doit pas être considérée comme acquise. Il est important de continuer à renforcer cette coopération pour améliorer l'efficacité de l'Union européenne et sa capacité à relever les défis actuels.

Pour renforcer la coopération, l'Union européenne pourrait adopter plusieurs mesures. Par exemple, elle pourrait renforcer la coordination des politiques économiques, sociales et environnementales entre les États membres. Cela permettrait d'harmoniser les pratiques et de garantir une convergence des objectifs économiques et sociaux, réduisant ainsi les divergences et les tensions entre les États membres. L'Union européenne pourrait également promouvoir une plus grande collaboration entre les acteurs politiques, économiques et sociaux de l'Union européenne. La consultation régulière de la société civile et des partenaires sociaux, par exemple, pourrait permettre une meilleure prise en compte des préoccupations et des aspirations des citoyens européens dans l'élaboration des politiques de l'Union européenne.

Enfin, l'Union européenne pourrait améliorer la communication et la transparence de ses décisions, pour permettre une meilleure compréhension des politiques et des processus décisionnels. Cela pourrait renforcer la confiance des citoyens dans l'Union européenne et leur participation active dans les débats européens.

En renforçant la coopération entre les États membres, l'Union européenne pourrait renforcer son efficacité et sa capacité à relever les défis actuels. Cela pourrait contribuer à garantir la prospérité et le bien-être de tous les citoyens européens.

La santé psychique des migrant·es, un droit oublié

Des membres de la Commission Migration et Genève internationale du Parti socialiste genevois s’inquiètent des «graves conséquences psychiques du non-respect des droits des migrant·es», notamment en ce qui concerne les mineurs non accompagnés. MERCREDI 22 FÉVRIER 2023 COLLECTIF ASILE Genève a été frappée ces dernières années, et plus récemment ces dernières semaines, par la tragédie de plusieurs cas de suicide de jeunes requérants d’asile. Ces suicides ont suscité une vive émotion. Ils signalent l’échec de la politique migratoire des autorités. En réaction, la majorité du Grand Conseil genevois a voté lors de sa dernière session une résolution à l’adresse de l’Assemblée fédérale lui demandant de protéger les requérants d’asile mineurs non accompagnés (RMNA) jusqu’à l’âge de 25 ans. Cette résolution reprend les recommandations de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) et de la Cour des comptes genevoise, qui préconisent de mettre en place des prestations d’encadrement permettant un suivi sociopédagogique pour les RMNA ayant atteint leur majorité jusqu’à l’achèvement d’une première formation et l’acquisition des capacités nécessaires pour mener une vie autonome. Mais est-ce suffisant? La politique fédérale du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) devient de plus en plus restrictive. Son but est visiblement de réduire le nombre des requérant·es et d’expulser plus facilement les personnes déboutées. Ce faisant, la Suisse respecte de moins en moins ses obligations en matière de protection des réfugié·es et des requérant·es d’asile. Pour rappel, ces obligations sont consignées dans des instruments que la Suisse a ratifiés, comme la Convention de Genève de 1951 et son protocole de 1967, la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Le SEM a beaucoup de peine à reconnaître que les requérant·es ont les mêmes droits à la santé que toute autre personne, et que leur santé doit être prise en compte lors de toute décision. Les requérant·es d’asile vivent précairement, dans des foyers surpeuplés et insalubres qui ne respectent pas les normes de base en matière de logement et d’hygiène. Le SEM accumule des retards considérables dans le traitement de leur dossier, ce qui prolonge l’incertitude et l’angoisse chez des personnes déjà fragilisées. En outre, le SEM a déjà eu recours, et menace à nouveau de recourir, au refoulement de demandeuses et demandeurs d’asile vers des pays où ils risquent de subir des mauvais traitements, comme la Grèce et la Croatie. D’autres requérant·es sont mis en détention, notamment des mineurs non accompagnés, en violation de la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant qui interdit la détention des RMNA, et contrairement aux obligations de la Suisse en vertu des instruments internationaux relatifs aux droits humains. Les études mettent en évidence un lien entre les politiques migratoires restrictives comme celle du SEM et les problèmes de santé mentale chez les requérant·es. Ces derniers sont confrontés à l’isolement social, des conditions de vie précaires, de longs délais d’examen des demandes d’asile et à la menace d’expulsion. Bien qu’il soit difficile d’établir une causalité directe entre la politique du SEM et les nombreux suicides, ces facteurs de stress entraînent des conséquences graves sur leur santé mentale et augmentent leur propension au suicide. Nos politiques restrictives limitent l’accès des migrant·es à des services de santé mentale et de soutien, ce qui contribue également à augmenter la suicidalité. La Suisse doit se conformer à ses obligations internationales en investissant davantage dans des logements adéquats, en veillant à ce que les requérant·es aient accès à des soins de santé et à une assistance psychologique, à ce que leurs dossiers soient traités rapidement et de manière juste, en veillant à réduire l’incertitude et le stress chez les personnes concernées. Car le droit à la santé, y compris psychique, est un droit universel. La Confédération doit garantir une véritable protection et des possibilités de recours effectif pour les migrant·es les plus vulnérables, en particulier les femmes, les RMNA et les personnes LGBTIQ+. * Wahba Ghaly, conseiller municipal Vernier et candidat au Grand Conseil; Emmanuel Deonna, député et candidat au Grand Conseil; Gabriel Barta, membre du comité du Centre suisse de défense des droits des migrant·es; Halima Delimi, membre du comité du PS Ville de Genève; Beatriz Premazzi, psychanalyste; Oriana Brücker, conseillère municipale Ville de Genève et candidate au Grand Conseil; Dr Ibrahima Guissé, sociologue; Melete Solomon, conseillère municipale et coordinatrice de l’Association des médiatrices interculturelles (AMIC).